La France et la Tanzanie partagent de nombreuses valeurs communes autour du triptyque républicain Liberté-Egalité-Fraternité, permettant ainsi une compréhension mutuelle et une relation de confiance depuis l’indépendance du Tanganyika en décembre 1961.

«Cette confiance que nous avons construite au fil des années nous permet de bénéficier d’une forte coopération sur des sujets variés et importants, économiques, politiques, culturels et sociétaux. L’exemple le plus récent est notre travail commun pour la réussite du Forum Génération Egalité, qui s’est tenu à Paris du 30 juin au 2 juillet dernier, avec la visite exceptionnelle du Vice-président Dr Philip Mpango, incarnant les engagements de la Tanzanie en faveur de l’égalité des sexes» déclare la Chambre de Commerce franco-tanzanienne.

En 2020, le montant total des échanges entre la France et la Tanzanie représentait 150 millions de dollars. Plus de 90 % des exportations françaises reposent sur 4 grands secteurs : les équipements mécaniques, les équipements électriques, électroniques et informatiques ; tandis que les importations en provenance de Tanzanie sont principalement issues du secteur agroalimentaire, de l’industrie forestière et de la pêche.

Afin d’ouvrir la voie à des relations économiques bilatérales plus profondes et plus solides, la Chambre de Commerce franco-tanzanienne (CCFT) a été lancée en janvier 2020 avec pour objectif de promouvoir les partenariats entre les entreprises françaises et tanzaniennes.

«Nous pensons que nos échanges bilatéraux vont continuer à augmenter dans les années à venir, car nous attestons des efforts déployés pour placer notre économie au centre de la politique étrangère de la Tanzanie, de sa volonté d’améliorer le climat des affaires dans le pays et de favoriser l’intégration économique est-africaine» explique la Chambre bilatérale.

Le forum de quatre jours de l’année dernière dirigé par le secteur privé avait pour but de renforcer et d’encourager les initiatives commerciales dont l’objectif ultime est d’améliorer le partenariat commercial entre les deux pays.

L’événement s’est concentré sur les secteurs qui soutiendront la stratégie d’industrialisation de la Tanzanie : l’énergie, y compris les énergies renouvelables, le transport, les solutions numériques et comment fournir un renforcement des capacités aux entreprises locales. Plus de 200 personnes y ont participé, dont au moins 50 entreprises françaises et tanzaniennes. Des étudiants tanzaniens des universités et des lycées techniques de Dar es Salaam ont également été invités.

«C’est un secret de polichinelle que la participation française au commerce et aux investissements du bloc d’Afrique de l’Est était faible par rapport à l’Afrique de l’Ouest, mais nous espérons que les choses vont changer. Total est bien connu en Afrique de l’Est, mais la France a des entreprises importantes aussi sur l’énergie, l’informatique, la fabrication avec un certain nombre de filiales. Total, l’un des plus grands distributeurs de produits pétroliers, est présent dans le pays depuis environ quatre décennies» a insisté la Chambre consulaire.

L’installation d’un mini-réseau de panneaux solaires, qui sera progressivement reproduit dans toute l’Afrique, constitue l’un des objectifs clés d’Engie, qui consiste à fournir aux populations rurales un accès à une énergie respectueuse de l’environnement. Les données montrent qu’en 2015, la Tanzanie a importé de France des produits pharmaceutiques, et les avions et équipements connexes représentaient plus de 50 % du volume total. D’autre part, la France a importé de Tanzanie du tabac non manufacturé, des pierres précieuses – pierres semi ou non taillées – et du café.

Les économistes pensent que le développement durable à long terme permettra au secteur privé de rester florissant en Tanzanie et dans toute l’Afrique. Et pour que cela se produise, les entreprises privées doivent commencer par inclure les pauvres en tant que producteurs, fournisseurs, employés et consommateurs. Ils espèrent également que la France commencera à considérer l’Afrique de l’Est non francophone comme une destination d’investissement tout aussi attrayante en raison des taux de croissance rapides et de la stabilité politique de la région.

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