Réaménagement des effectifs
Cette fusion a pour conséquence un réaménagement des effectifs et dix sept salariés de la CCIR vont être remobilisé de différentes façons : huit d’entre eux vont être affectés à la nouvelle structure néo-aquitaine, deux seront reclassés sur Limoges et sept autres seront réaffectés auprès des CCI territoriales dont les rôles seront renforcés par cette réorganisation.
Mr Marc Faillet, ex-directeur de la CCI-Limousin revient sur ces chamboulements :
« Les CCI territoriales seront les interlocutrices des élus sur l’ensemble du territoire, explique-t-il. La CCI régionale, elle, est chargée d’élaborer, en lien avec elle, la stratégie du réseau. » Et de rajouter que la nouvelle CCIR aura aussi pour mission de « gérer l’ensemble du personnel des CCIT, et aussi de répartir l’ensemble des ressources fiscales de manière équitable. »
Dans l’attente de l’affectation des mandats
Ce sont 180 employés qui sont concernés en Limousin, à comparer aux 1700 que comptera la structure néo-aquitaine. Pour autant la véritable question de la représentation « politique » sera définie lors du choix des mandataires.
« L’affectation des mandats n’a pas été définie, explique Marc Faillet. On sera amené à veiller au bon équilibre des territoires. C’est extrêmement important. »
La nouvelle Assemblée générale, présidée par le Bordelais Jean-François Clédel (voir article du 02 janvier 2017), est composée de 84 membres et chacun des 14 présidents des CCI territoriales sont vice-présidents de droit comme le rappelle Marc Faillet, ancien directeur limousin. Ce qui fait au total trois personnes sur quatorze, pour l’ex-Limousin.
Marc Faillet souhaite que la « réorganisation permette de tirer le meilleur profit des richesses qui composent le territoire et de faire évoluer l’offre de services en prenant le meilleur des pratiques de chacun. » « S’il y a un effet de concentration, on a vidé les territoires et ce n’est pas une bonne chose », conclut-il.
source: Le Populaire du Centre