A 21 ans, Jonathan Bibas conjugue entreprenariat et études

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Issu d’une famille de médecins, Jonathan a toujours aimé les disciplines scientifiques.A 16 ans, après avoir obtenu son baccalauréat, Jonathan a quitté le cocon familial pour étudier en Angleterre. C’est là-bas qu’il a découvert sa passion : la robotique. Et cette passion n’est pas liée au hasard, car la robotique correspond à la personnalité du jeune homme : on y trouve une liberté de développement, celle de choisir sa voie(la robotique peut s’attacher à l’agronomie, l’écologie…) et dans cette discipline on découvre de nouvelles choses chaque jour.

Après l’Angleterre (au King’s College of London), Jonathan est allé étudier aux États-Unis (University of California) au cœur de l’innovation à l’américaine : la Silicon Valley. Et c’est cet univers d’entrepreneurs qui a déclenché le déclic en lui : il créera sa propre entreprise. Il a donc commencé à créer de petites start-ups, par amusement. Il est ensuite revenu en France car son entreprise, il voulait qu’elle soit française, pour montrer qu’en France aussi, on sait innover.

 

Ellis-Car : une start-up reconnue par le Concours Mondial de l’Innovation

C’est à ce moment-là qu’est née Ellis-Car, que Jonathan a fondée en famille avec son père Patrick, neurologue de profession. Cette start-up, déjà reconnue notamment via le Concours Mondial de l’Innovation, &créée en avril 2014 par Jonathan et Patrick Bibas, commercialise des solutions technologiques innovantes et complètes, à faible coût, afin d’aider les PME et les collectivités à gérer efficacement leur flotte automobile.Aujourd’hui, l’entreprise compte quinze personnes et enregistre un chiffre d’affaires de 100K€. Dans le cas d’Ellis-Car, le Big Data est un domaine tellement récent et méconnu qu’une entreprise se positionnant sur ce secteur a besoin de ce rapport avec l’univers universitaire, sinon elle ne peut pas réellement innover. Jonathan a également la chance d’avoir des professeurs de l’Ecole des Mines – Telecom qui participent au projet, notammentStéphane Clémençon, le directeur de la Chaire Big Data de Telecom Paris Tech

 

Un statut d’entrepreneur-étudiant dès la rentrée

Et cette situation pourrait bien se généraliser à la rentrée. La secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a annoncé en juin dernier un nouveau statut d’entrepreneur-étudiant dès  la rentrée 2014. Il permettra à l’étudiant qui veut monter son entreprise de se consacrer à son projet, en parallèle à son cursus. Il pourra obtenir un aménagement de ses études, en ayant par exemple la possibilité de travailler sur son projet à la place d’un stage. Il pourra aussi suivre des modules de formation à la création et obtenir un diplôme d’établissement «étudiant-entrepreneur» Et surtout, il sera accompagné dans l’élaboration de son projet par deux tuteurs (un enseignant et un chef d’entreprise) et aura accès aux espaces de travail coopératif. Ce statut sera également une sorte de label, qui crédibilisera l’étudiant auprès des banques, de ses futurs fournisseurs et clients.

Accessible à tous les étudiants de l’enseignement supérieur quelle que soit leur formation, et aussi aux jeunes diplômés qui pourront ainsi voir leur statut d’étudiant et les prestations associées (couverture sociale, restauration, transport…) prolongés pendant un an. Pour y avoir accès, il faudra être sélectionné par le Pepite du campus de rattachement de l’étudiant et avoir moins de 28 ans. Un jury évaluera la qualité du projet.

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