KEOPS a rejoint le groupe Nexity depuis le 23 juillet dernier. « Nous sommes désormais la composante courtage d’un groupe qui est le premier acteur français coté à la Bourse de Paris dans le domaine de l’immobilier. Nexity, rappelons-le, couvre tous les métiers de l’immobilier : promotion, tertiaire, distribution (réseaux Century 21, Guy Hocquet, etc.), villes et projets, services (administration de biens, conseil en immobilier d’entreprise) », commente Laurent Castellani. L’intégration de KEOPS dans Nexity donne un nouveau souffle aux projets de croissance de l’entreprise. Croissance externe avec l’acquisition de sociétés tant en France – 3 projets sont à l’étude en Ile-de-France et en région – qu’à l’étranger. « Nous devrions avoir finalisé d’ici la fin d’année le rachat d’un important acteur en Allemagne. » Croissance organique également avec l’ouverture prévue de nouveaux bureaux en région : KEOPS est aujourd’hui présent sur 7 villes et souhaite élargir son implantation à une quinzaine de métropoles régionales d’ici 3 ans. Croissance encore avec la mise en œuvre de synergies à l’intérieur du groupe Nexity.
À titre d’exemple, « Saggel, filiale du groupe Nexity, gère 5 millions de m2 de bureaux ! Elle envisage de relouer 400 000 m2 en 2008 : KEOPS sera associé à la recommercialisation de 70 % de ce patrimoine. Les Caisses d’épargne, actionnaires de Nexity à hauteur de 40 %, font également appel à nous pour rechercher de nouveaux locaux pour leurs agences en Ile-de-France. Geprim, société du pôle tertiaire de Nexity, nous associe à la vente d’un portefeuille de logistique dans 8 régions de France. Les synergies fonctionnent aussi dans l’autre sens : KEOPS a ainsi amené à Nexity l’acquisition d’un gros patrimoine foncier en Ile-de-France pour y développer 160 000 m2 de bureaux, commerces et habitations ». Comme tout acteur de l’immobilier, KEOPS doit prendre en compte l’impact de la crise des « subprimes » survenue cet été aux États-Unis. « C’est davantage une crise du crédit qu’une crise de l’immobilier. Mais elle a un retentissement indéniable sur le marché. La consommation de bureaux est pour l’instant assez peu affectée, même si certains grands utilisateurs – les banques notamment – temporisent sur leurs projets, mais il y a un réel impact côté investissement : les vendeurs subissent depuis la rentrée une correction de leur prix de l’ordre de 10 %. »