En 2001, Agers Agglomération Développement a facilité l’implantation et le développement sur son territoire de 94 entreprises. Parmi celles-ci figure la société Evolis, constructeur d’imprimantes pour cartes plastiques ; Mederic, spécialisé dans le domaine des retraites complémentaires pour cadres ; Saga, concessionnaire Mercedes-Benz, ou encore le logisticien Tibbett & Britten, qui a intégré un bâtiment de 14 500 m2, propriété d’Angers Agglomération, sur le parc industriel de Saint Barthélémy d’Anjou. Au total, ces dossiers ont généré plus de 72 millions d’euros d’investissements privés et 1 115 emplois. Le cap des 1 000 emplois créés avait également été franchi en 1999 et 2000.
Ancrage local
Angers Agglomération a choisi le statut d’Établissement public industriel et commercial pour son agence née en novembre 2000, composée d’élus et de chefs d’entreprises. Ceux-ci animent un véritable réseau au cœur du tissu socio-économique de la région et font bénéficier les nouveaux arrivants de cet ancrage dans les réalités locales. « L’Agence facilite les implantations car elle assure directement la commercialisation des produits fonciers qu’elle a conçus et développés, explique Michel Bourdier, directeur d’Angers Agglomération Développement. Dans un premier temps, nous pouvons réaliser un dossier socio-économique en fonction des critères de recherche d’une entreprise et initier des contacts avec d’éventuels partenaires.»
Une société installée à Angers bénéficiera par la suite d’une aide de l’Agglomération afin de recruter dans le bassin local, et ses employés verront eux aussi leurs démarches facilitées pour trouver un logement. Depuis le mois de mai 2001, Angers Agglomération Développement édite sa propre lettre d’information, diffusée à 7 000 exemplaires. Elle informe par ce moyen, ainsi que par le biais de son site Internet www.angers-developpement.com, les chefs d’entreprises sur l’économie locale.
Une région en plein essor
Pour l’heure, l’Agence voit d’un œil assez peu optimiste l’année 2003, qui devrait, au mieux, connaître la même tendance que l’exercice précédent : après un premier semestre 2002 bénéficiant de la dynamique des projets détectés en 2000 et 2001, le second semestre a connu un retournement de conjoncture : effritement de l’activité industrielle, gel des décisions d’investissements, plans de restructurations. « Fort heureusement, la crise n’a pas trop affecté les 100 000 emplois dont notre agglomération dispose, observe Michel Bourdier. Cela grâce au fait qu’aucun secteur d’activité ne représente plus de 10 % du tissu économique angevin. Mais il est évident que les mutations du secteur de l’électronique-informatique, et les effets qu’ils engendrent, sont une source d’attention permanente.»
Région en plein essor, Angers dispose également d’attraits liés à sa situation géographique. Au centre des pays de la Loire, à 90 minutes de Paris par TGV, elle est placée au cœur du réseau autoroutier du Grand Ouest. De plus, il s’agit d’une agglomération jeune : 40 % de sa population est âgée de moins de 30 ans.