

Chaque année, le département américain dédié au commerce, le United States Trade Representative (USTR) actualise sa liste noire des sites pirates. « Ceux qui nuisent aux entreprises américaines et à leurs travailleurs en enfreignant les droits de propriété intellectuelle », définit Michael Froman, représentant américain au Commerce.
Rapidgator.net, rapidshare.com épinglés
Ce travail d’énumération des principaux sites devant être publiquement mis à l’index a été réalisé à l’appui des contributions de plusieurs lobbys d’ayants droits tels que la MPAA et la RIAA. Dans la liste des hébergeurs de fichiers épinglés par l’administration Obama, on trouve Rapidgator.net, rapidshare.com, Putlocker.com, Uploaded.net. Viennent ensuite les sites de liens torrent comme Extratorrent.cc, thePirateBay.se ou KickassTorrents.com, puis les sites de liens de téléchargement direct tels Free-tv-video-online.me.
VKontakte, le « Facebook russe » cloué au pilori avec les marchés chinois
Toute la planète est dans le viseur américain : l’hollandais Extabit.com, l’allemand Netload.in, le britannique Putlocker.com ou encore le russe vKontakte, sorte de facebook.
Ce travail de surveillance signale aussi que les centres commerciaux, magasins ou marchés comme le Centre du vêtement de la gare de Guangzhou, la chaîne d’electronique Buynow PC Malls et ses 22 susper détaillants de PC dans le pays, ou encore le marché aux jeans de Zengcheng, par exemple, où un tiers des jeans sont contrefaits, imiterait selon le document des marques américaines.
La liste est longue et, au-delà de l’aspect symbolique, elle a pour vocation de servir lors des échanges diplomatiques entre les Etats-Unis et les différents pays concernés. En somme, voilà un enième moyen de pression supplémentaire du géant américain sur ses voisins pour asseoir sa suprématie mondiale.