La principale mission du Mérici de Québec te à préparer les étudiants soit aux cycles universitaires s’ils poursuivent leurs études à la sde l’établissement, soit au marché du travail s’ils décident d’entrer directement dans la vie active. « Pour y parvenir, une de nos spécificités consiste à intégrer le développement personnel à l’enseignement et à la formation, explique en premier lieu Pierre L’Heureux, directeur général de Mérici. Le but étant de donner toutes les chances professionnelles, mais également humaines aux jeunes qui viennent étudier chez nous. Ainsi, dans le cadre de son projet éducatif, le collège entend susciter le sens de l’engagement chez l’étudiant en lui inculquant des valeurs d’ouverture sur le monde et d’enrichissement à la communauté. Un encadrement “global”visant à ne rien laisser au hasard. »
Dans la lignée, l’établissement fournit assistance et conseils dans toutes sortes de démarches, notamment administratives, tout en entretenant un lien étroit avec les entreprises et organismes susceptibles d’accueillir les jeunes en fin de cycle. Quel chemin parcouru depuis les années 1930, époque de création de l’établissement. À l’origine, l’objectif était de recevoir dans ses nouveaux bâtiments, situés au cœur du Vieux-Québec, la section filles de l’École normale Laval. Quatre-vingts ans plus tard, Mérici dispose de 130 enseignants pour un total de 200 collaborateurs. « Organisé comme un véritable mini-campus pourvu de nombreuses activités culturelles et sportives entre autres, le collège, désormais privé, développe une stratégie consistant à former des élèves dans le “système” québécois, mais selon les standards nord-américains », déclare le directeur général.
Côté formation, post-bac, Mérici dispense deux types de programmes – 4 cursus pré-universitaires en 2 ans : arts et lettres, sciences et sciences humaines et 5 programmes techniques en 3 ans : restauration (art culinaire, art de la table et du service et gestion d’un établissement), management de l’hébergement touristique et hôtelier, tourisme, éducation spécialisée et prothésiste-orthésiste et podo-orthésiste. « Nous accueillons chaque année 1 200 élèves et, sur ce nombre, 80 % sont inscrits dans les programmes longs, indique pour sa part Jean Fleury, responsable du recrutement à l’international. Le taux de placement des étudiants à leur sortie du collège est éloquent : 96 % pour l’éducation spécialisée ; 83 % pour les techniques d’orthèses et de prothèses orthopédiques ; 84 % pour les techniques en tourisme ; 88 % pour les techniques de gestion hôtelière ; 83 % pour la gestion d’un établissement de restauration. Aujourd’hui, les métiers de la restauration et de l’hôtellerie connaissent un vif succès notamment en raison de la forte demande du secteur touristique québécois. Succès analogue pour les carrières liées à l’orthopédie qui, chez nous, présente l’avantage de se réaliser en 3 ans. Autre point important, toutes nos s sont assorties de stages en entreprisaboratoires. »
S’ajoutent à cela les divers programmes de formation continue qui s’adressent à toute personne adulte désirant améliorer son employabilité et aux salariés voulant se perfectionner. Ces programmes sont tous admissibles au régime de prêts et bourses de l’aide financière aux études du gouvernement du Québec. Pour les personnes sans emploi, il est possible d’obtenir un soutien de la part d’Emploi-Québec. « Il faut satisfaire aux critères du programme de prêts et bourses, notamment en ce qui a trait au statut de résidente ou de résident permanent, insiste Jean Fleury. Le Québec est très demandeur d’étudiants internationaux et essentiellement Français pour lesquels des accords franco-québecois permettent une prise en charge partielle des frais de scolarité. Ces derniers s’élèvent approximativement à 2 200 euros par an, contre plus de 6 000 euros annuels pour les autres étudiants internationaux. »
Parmi les principaux atouts de l’établissement, sa localisation exceptionnelle au cœur de la ville de Québec, à proximité des Plaines d’Abraham et du Vieux-Québec, sa réputation et la diversité de ses programmes, mais aussi la qualité reconnue de son enseignement, le taux de réussite des étudiants et son ouverture à l’international. À l’actif du Québec, le coût de la vie moins chère, un niveau de chômage relativement faible, le fait que 95 % des Québécois soient francophones, mais aussi que le Québec soit largement ouvert sur le monde en général et sur les États-Unis en particulier.