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Seven Stories Press publie en langue anglaise les mémoires du paysan breton Jean-Marie Déguinet. Né en 1834 à Guenguat dans le Finistère (région Bretagne, France), Jean-Marie Déguinet est issu d’une famille paysanne très modeste. Autodidacte, il apprend le français, l’italien et l’espagnol suite à son engagement dans l’armée, pour laquelle il partira plusieurs fois en campagne à l’étranger. Revenu en Bretagne, il devient fermier, puis s’essaie à des activités commerçantes qui ne seront pas facilitées par ses opinions politiques : républicain et anticlérical, il se fait rapidement mal voir des paroissiens. Vivant et instructif, son récit reste l’un des plus précieux témoignages sur la Bretagne paysanne du XIXe siècle.
Memoirs of a Breton Peasant Jean-Marie Déguinet (traduction de Linda Asher) Seven Stories Press (octobre 2011) 432 pages, 19,95 euros
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Les amoureux de New York ont leur lot de supports sur la ville est-américaine. Romans de Paul Auster, films de Woody Allen et, depuis le mois d’octobre 2011, pourquoi pas quelques reproductions de photographies signées Jake Rajs ? Ce spécialiste des images architecturales vient en effet de publier un livre consacré aux hautes bâtisses new-yorkaises, avec l’objectif de montrer le « New York nouveau » : Time Warner Center, Hearst Tower, Brooklyn Bridge Park, The High Line, Trump World Bulding, Astor Place Building… L’ouvrage éblouira aussi les touristes qui s’apprêtent à découvrir, pour la première fois, les rues de la Grande Pomme. Une partie des photos new-yorkaises de Jake Rajs peut être visualisée gratuitement sur le site www.jakerajs.com.
New New York Jake Rajs The Monacelli Press (octobre 2011) 272 pages, 75 $
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Mariane n’a pas encore cinq ans mais elle sait déjà lire, écrire quelques mots et compter. Enfant manifestement surdouée, elle s’ennuie en classe et ses parents lui manquent. Élevée par ses grands-parents dans une ferme landaise pendant la Deuxième Guerre mondiale, Mariane ne comprend pas pourquoi elle ne peut pas voir son papa et sa maman plus souvent, pourquoi sa tante Mado et sa grand-mère sont si fâchées, pourquoi il lui est interdit d’évoquer l’oncle Edmond… En revanche, dans d’autres circonstances, elle se montre extralucide : la maladie du facteur, la mort de Hans, le jeune soldat allemand, la visite surprise de sa maman… Mariane possède-t-elle des dons de voyante ou bien prend-elle simplement le temps d’écouter des messages célestes que n’entendent plus les adultes ?
La petite fille qui voulait remourir Nicole Dubroca Morey Éditions (juin 2011) 265 pages, 18 € |