J. Letu-Montois, directeur du Salon E-commerce prépare la 11e édition

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Du 23 au 25 septembre prochains, se tiendra la 11ème édition du salon E-commerce Paris à Porte de Versailles. En juin, 145 000 sites marchands en activité ont été enregistrés en France, soit 17% de plus qu’en 2013 ; le marché est donc en plein essor. Cette année encore, de nouvelles animations seront proposées pendant les trois jours de l’événement. Les détails dans cette interview de Jérôme Letu Montois, directeur du pôle E-Business de Comexposium, l’organisateur du salon.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots s’il vous plaît ?

Je travaille pour Comexposium depuis vingt ans. Il s’agit du groupe organisant par exemple des événements tels que le Salon International de l’Alimentaire, la Foire de Paris, le Salon International de l’Agriculture…
Depuis 2012, je suis le directeur du pôle E-Business de Comexposium, qui est constitué de 3 événements : le salon E-Commerce Paris et deux rendez-vous d’affaires : E-Commerce One to One se tenant à Monaco (prochaine édition : les 18/19/20 mars 2015) et Digital Marketing One to One ayant lieu à Biarritz et dont la deuxième édition sera organisée les 4 et 5 juin 2015.

 

Quelles seront les orientations du Salon parisien cette année ?

Dans le prolongement de l’édition précédente pendant laquelle avaient été abordés le Cross Canal et le Customer Empowerement, deux nouveaux thèmes sont mis à l’honneur cette année : le commerce connecté et l’international.
Un cycle de conférence sera à nouveau proposé aux visiteurs, à raison d’une centaine de prises de parole par jour. Il y aura notamment une thématique liée à chaque zone, par exemple la logistique. Par ailleurs, le développement d’un commerce connecté à 
l’international est le fil rouge de cette 11ème édition et se positionne au cœur de nos 5 conférences plénières. Il sera illustré par le testimonial sur des récits de réussite à l’international.

 

Le e-commerce continue bien sûr d’avoir le vent en poupe…

Oui. 7% du commerce correspond à du e-commerce. Ça coûte cher un magasin, donc cette méthode est avantageuse. Il y a trois facteurs qui expliquent le succès de ce type d’échanges. Premièrement, nous sommes de plus en plus connectés. Les commerces physiques montent en digitalisation. Des bornes interactives sont de plus en plus présentes. Deuxièmement, en magasin, on amène de plus en plus le client à venir voir d’autres modèles sur les tablettes. D’ailleurs on assiste à la naissance du T-commerce, le commerce via la tablette. Enfin, l’omniprésence du mobile aujourd’hui fait que le marché de la mobilité explose, plus de 50% des Français ont un smartphone…

Oui. Mais le e-commerce c’est bien quand les produits ne sont pas défectueux, ou quand la commande n’a pas de retard. Il semble que les services après-vente ne soient pas toujours très efficaces…

Vous savez, maintenant avec Internet on a un maximum d’informations. Les gens laissent des commentaires à propos des boutiques en ligne. Il faut toujours bien vérifier que les mentions légales sont présentes sur le site.

Comment se place la France dans le e-commerce mondial ?

Les Etats-Unis sont numéro un en terme de chiffre d’affaires… Suivis de la Chine. Vient ensuite l’Angleterre. Au sein de l’Europe, donc l’Allemagne apparaît comme le deuxième marché, devant la France.    

Y a t il des comportements différents des consommateurs européens ?

Bien sûr. Et ils aident à bâtir des stratégies commerciales. Tenez, prenons l’exemple de l’Allemagne. On a remarqué que les consommateurs prenaient l’habitude d’acheter trois paires de chaussures en ligne, puis de renvoyer les deux qui leur plaisent le moins.

Cela implique ensuite une politique de bas coûts de frais de transport pour ceux qui travaille là-bas…

Une nouveauté sur le salon cette année ?

Le Rookie of the year, l’espoir de l’année qu’on élira. Sinon, une zone de master class avec Visiplus, c’est-à-dire des e nouveaux entrants chez les e-marchands.

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