Avec une main d’oeuvre parmi les moins chères d’Europe et des travailleurs de plus en plus qualifiés, la Roumanie attire toujours plus de start-up qui cherchent à se développer rapidement dans cette nouvelle Silicon Valley d’Europe de l’Est.

La Roumanie peut se targuer d’avoir parmi les 20 meilleurs connexions internet du monde et parmi les 10 meilleurs d’Europe, avec un débit qui atteint plus de 98 Mbps et qui fait parti depuis plus de 5 ans des meilleurs pays d’Europe en terme d’équipement internet, bien mieux que la France qui accuse toujours du retard, notamment en zones de campagne.

Cette capacité technologique incite ainsi les start-up du monde entier à la recherche d’une main d’oeuvre qualifiée à venir s’implanter en Europe, et les efforts fiscaux du pays sur la baisse de la TVA et des impôts sur les sociétés est de nature à favoriser davantage encore les installations en Roumanie. Bucarest la capitale auraient ainsi attiré plus de 300 start-up sur ces 10 dernières années.

Avec des travailleurs qualifies, la Roumanie attire les start-up

La main d’oeuvre roumaine dans le domaine des nouvelles technologies présente un coût moins élevé qu’en Europe de l’Ouest puisque le salaire moyen d’un informaticien roumain débutant est de 400€ par mois. Au-delà de cet atout de coût salarial, les ingénieurs informatiques bénéficient d’une excellente réputation en matière de rendements et plus de 90% des étudiants en école supérieure maitrise parfaitement l’anglais. Parce que la Roumanie a depuis les années 80 mis l’accent sur les formations de types scientifiques et technologiques (STEM), il y a un important vivier qualifié de mathématiciens et donc de développeurs. Des talents à la fois masculins et féminins, la Roumanie ayant le troisième plus important pourcentage d’Europe de femmes travaillant dans les nouvelles technologies.

La seule nuance de poids reste les financements roumains, plus faibles qu’en Europe de l’Ouest. Quartz estimait en 2015 que sur 10 ans, 13.1 millions d’euros avaient été levés contre plus de 8 milliards pour le Royaume-Uni. Bucarest affirme néanmoins sa capacité et sa volonté d’attirer désormais les entreprises spécialisées dans les technologies en Roumanie, le pari pourrait bien être remporté avec sa croissance record et le pouvoir d’achat roumain qui augmente.

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