La Chambre de Commerce des États-Unis en Argentine (AmCham Argentine), a déclaré que la capacité de négociation et de dialogue sera « cruciale » pour construire un consensus dans un « scénario difficile » et progresser vers une « stabilité économique durable » dans le secteur productif de l’Argentine.

«La nouvelle administration sera confrontée à un scénario difficile et complexe. La capacité de négociation et de dialogue sera cruciale pour construire un consensus et avancer vers une stabilité économique durable, qui permettra de normaliser les engagements pris et de transformer les obstacles en mesures en faveur du secteur productif argentin, en déréglementant, en simplifiant et en recherchant l’efficacité et la compétitivité des entreprises», a déclaré l’AmCham.

Dans un communiqué de presse, la Chambre a mis l’accent sur « l’énorme dette commerciale » que les entreprises importatrices argentines ont accumulée auprès de leurs fournisseurs locaux ou étrangers depuis mars 2022, et sur l’existence d’un processus d’importation « avec un fort interventionnisme du pouvoir exécutif » par le biais du Système d’Importation de la République d’Argentine (SIRA).

Pour le premier problème, l’Amcham Argentine suggère de garantir le paiement des dettes futures générées par les importations, en permettant aux importateurs d’accéder aux dollars financiers pour le stock de dettes, «avec la possibilité d’alterner entre les différents taux de change sans aucune limitation». Ils proposent également de gérer avec les entreprises leur annulation future par «l’accord d’une voie de paiement crédible, fiable, engagée et finalement respectée», affirment-ils.

Par ailleurs, pour résoudre le second problème du SIRA, ils suggèrent d’éliminer «ce mécanisme d’approbation bureaucratique, qui limite la production et l’offre» ou, en tout cas, qu’il ne reste qu’un système d’information permettant à l’État de connaître le paiement des importations convenu avec les fournisseurs. Sur la base de ces informations, «l’État pourrait rendre prévisibles les mouvements de dollars pour les importations».

Article précédentCCI Paris Ile-de-France : Huit entreprises franciliennes sur dix créées en 2018 sont encore actives après trois ans
Article suivantLe Stade Français Paris s’associe à Dropbox pour accélérer sa stratégie digitale