À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, le 16 octobre, et à la suite du vote de la loi EGALIM, le 2 octobre, Eqosphere a accompagné l’AP-HP dans une expérimentation pour la réduction du gaspillage et la redistribution des denrées non consommées dans les hôpitaux Cochin et de la Pitié-Salpêtrière. Une action pilote soutenue par le ministère de l’Agriculture et qui pourrait être répliquée et pérennisée dans d’autres établissements hospitaliers à l’avenir.

Eqosphere, entreprise pionnière en France, a été créée par Xavier Corval dès 2012. Elle développe des expertises innovantes pour réduire le gaspillage alimentaire et non alimentaire et les volumes de déchets produits par les acteurs professionnels. Elle s’adresse à tous les acteurs concernés, quel que soit le moment où le gaspillage a lieu, qu’il s’agisse d’entreprises ou d’organismes publics ou associatifs et permet à ses partenaires et clients de développer leur stratégie RSE/RSO (Responsabilité sociale des Entreprises/organisations).

EQOSPHERE participe à la mise en œuvre du projet de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris depuis 2016

Celle-ci, forte de ses 39 hôpitaux, sert quotidiennement 63 000 repas chaque jour et veut participer à la lutte contre le gaspillage alimentaire dans le cadre du développement durable et dans un but solidaire.

En juillet 2016, le projet co-écrit avec le CLAN CENTRAL, présenté à la Direction régionale interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRIAAF) est devenu lauréat du Programme national pour l’Alimentation (PNA).

À l’occasion de la 6e journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire – créée par l’ancien ministre de l’Agroalimentaire et député de la Mayenne Guillaume Garot –, EQOSPHERE et l’AP-HP ont présenté une expérimentation menée dans deux hôpitaux: l’hôpital Cochin et l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Cette action innovante, réalisée tous les jours et à la fin de chaque repas du 18 septembre au 14 décembre, consiste en la collecte des surplus directement dans les cuisines centrales en gestion directe, et non pas suivant les dispositifs de don effectués via un opérateur de restauration externe, comme c’est le cas dans d’autres centres hospitaliers. Les préparations non consommées sont redistribuées aux Restaurants du Cœur et à l’association Entraide et Partage pour les Sans Logis.

Cette expérimentation prend en compte une approche globale de la problématique du gaspillage alimentaire, tout d’abord en réduisant les facteurs de gaspillage en amont puis en optimisant et en sécurisant la redistribution de tous les surplus.

L’objectif n’est pas seulement de mettre en valeur les volumes orientés vers les associations de redistribution, mais également :

    • les facteurs inhérents à l’activité des hôpitaux à l’origine du surplus,
    • l’effet positif de la visibilisation du gaspillage sur les pratiques internes des hôpitaux,
    • l’adoption de nouveaux gestes par le personnel des hôpitaux,
    • la sécurisation du dispositif de redistribution,
    • les contraintes exogènes de la démarche de solidarité enclenchée par l’AP-HP (comme le temps court entre la mise à disposition des produits et la possibilité de les réutiliser),
    • les facteurs d’optimisation qui se heurtent à des contraintes de gestion interne.

Cette action pilote doit aboutir à un modèle duplicable qui puisse être mis en œuvre dans les établissements de santé et dans le secteur public, tout en étant à adapter à la diversité des établissements de santé.

Le gaspillage alimentaire était l’un des aspects importants de la loi EGALIM, votée le 2 octobre dernier – et étend l’obligation de l’article L.541-15-3 du Code de l’Environnement – qui oblige l’État et les établissements publics à mettre en place une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire dans leurs établissements de restauration collective – à l’ensemble des opérateurs de la restauration collective et leur impose la réalisation d’un diagnostic préalable à toute démarche.

Cette loi étend également les obligations des articles L.541-15-5 et L.541-15-6 du Code de l’Environnement – c’est-à-dire la « Loi Garot » : interdiction pour les distributeurs du secteur alimentaire de rendre impropre à la consommation des produits consommables et obligation d’établir une convention avec une association habilitée pour le commerce alimentaire au-delà d’un seuil – à certains opérateurs de l’industrie agroalimentaire et de la restauration collective.

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Retrouvez également EQOSPHERE dans notre article vidéo et à travers la plume de son fondateur Xavier Corval

 

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