Comment réussir son expatriation?

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ECA international est née du besoin des professionnels des ressources humaines de mutualiser leurs informations et leurs idées sur la mobilité ­internationale. Aujourd’hui l’association recense 900 membres issus d’entreprises originaires de plusieurs dizaines de pays à travers le monde, y compris la Chine ou les Émirats arabes unis (EAU), et sert 4 000 professionnels des ressour-ces humaines d’environ 70 pays à partir de ses quatre bureaux de Londres, New York, Sydney et Hong-Kong. « Notre mission consiste à fournir des données et des services aux entreprises pour que la gestion de leurs expatriés soit juste et équitable, mais aussi pour leur permettre de gérer au mieux les charges induites par les missions internationales de leurs salariés », explique Frédéric Franchi, porte-parole de l’association. ECA leur fournit donc des informations fiscales, sociales, juridiques et des informations relatives au coût de la vie dans 250 pays. Tout ceci pour leur permettre d’ajuster les salaires nets de leurs employés en conséquence et ainsi de garantir le maintien de leur pouvoir d’achat. « Nous réalisons des études très détaillées à partir des relevés de prix que nous effectuons dans les lieux et les magasins fréquentés par les expatriés. C’est la seule façon d’être objectif », raconte Frédéric Franchi.

 

Informations on-line
Ces informations sont aujourd’hui ­accessibles sur Internet. ECA a même développé des logiciels qui permettent aux membres de réaliser en ligne des calculs de rémunération qui tiennent compte de l’impôt. ECA édite aussi tous les mois une newsletter qui laisse une large place aux cas pratiques et à l’analyse des diverses situations auxquels ses membres sont confrontés dans la gestion de leur personnel expatrié. C’est d’ailleurs parce que le partage d’expérience vécue est capital que ECA s’efforce de cultiver et d’entretenir en son sein son réseau. « L’expérience est, dans ce domaine comme dans d’autres, ­irremplaçable. Nous ne manquons aucune occasion de favoriser les échanges entre nos membres soit à l’initiative de notre service client qui peut les mettre en relation pour ­répondre à un besoin, soit en les invitant à participer à des séminaires que nous organisons régulièrement », lance Frédéric ­Franchi. ECA ne se contente pas de délivrer de l’information. Elle dispense aussi des conseils à travers son département consulting. Ce service s’adresse essentiellement aux entreprises qui n’en sont qu’à leurs débuts en matière d’expatriation. « Ces entreprises n’ont généralement pas de structure adaptée à cet aspect des ressources humaines. Nous sommes donc là pour les accompagner dans leur démarche », assure Frédéric Franchi.
Car, contrairement aux apparences, ECA ne s’adresse pas exclusivement aux grands groupes multinationaux. Les PME s’intéressent de plus en plus à l’exportation et sont donc plus concernées qu’auparavant par les problèmes que soulève l’expatriation de personnel.

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