La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) félicite l’action du Ministre des Finances Carlos Leităo dans le cadre du dernier budget voté et qui envoie un signal très positif aux entreprises du pays.
Stéphane Forget, président de la FCCQ explique que «le budget rétablit un meilleur équilibre avec certaines annonces récentes du gouvernement en matière de normes du travail et pose des gestes concrets pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre. Il s’agit d’un budget permettant de maintenir la compétitivité des entreprises et de les appuyer face aux défis de main-d’œuvre».
L’économie et l’emploi québecois devraient grandement profiter de ces nouvelles mesures
La chambre consulaire souligne que la diminution du taux d’imposition des PME passant de 8 à 4% devrait doper les entreprises, de même que la réduction des contributions au Fonds des services de santé. Ces mesures devraient permettre d’atténuer l’impact de la hausse du SMIC québécois, de même que le financement des retraites ou des congés parentaux.
Stéphane Forget insiste : «Nous l’avions souligné: prises une à une, ces mesures sont intéressantes, mais leur impact cumulatif cause un effet de sédimentation qui nuit au climat d’affaires. Avec la réduction du taux d’imposition et de la cotisation du Fonds de services de santé, les entreprises, particulièrement les PME, ont été entendues, compte tenu de leur rôle important dans le dynamisme du Québec […] La croissance économique sera soutenue notamment par la capacité du Québec à s’adapter aux défis de main-d’œuvre en raison des défis démographiques que nous connaissons»
La FCCQ se félicite que son projet «Un emploi en sol québécois» -lancé en 2017 pour favoriser l’intégration des personnes immigrantes au Québec- se trouve renforcé par le nouveau budget, de même que les nouvelles mesures apportant une plus grande réactivité concernant les besoins des entreprises pour la formation professionnelle.
Cependant le Président de la FCCQ conclut avec la déception qu’une de ses propositions permettant de moderniser plus encore l’emploi n’ait pas été retenue : «Nous avions proposé que la contribution obligatoire de 1 % en formation de la main-d’œuvre soit remplacée par un Régime volontaire d’épargne pour la formation continue qui cadre mieux avec la nouvelle réalité du marché du travail. Cette proposition n’a pas été retenue cette année mais nous croyons qu’elle doit être étudiée davantage et instaurée à l’avenir, puisqu’elle constituerait un moyen efficace de favoriser la formation continue, tout en réduisant les taxes des entreprises.»