
Lorenzo Tagliavanti (ndlr : photo) a été réélu à l’unanimité Président de la Chambre de Commerce de Rome, lors de la séance d’installation du nouveau conseil, le 24 novembre dernier. Pour un mandat de cinq ans, il entend poursuivre les efforts de soutien aux entreprises, d’accompagnement de la transition numérique et verte, et de relance de l’attractivité et de la compétitivité du territoire régional.
Sur 25 membres présents, 23 ont voté en faveur de sa réélection, l’intéressé s’étant abstenu. Cet accord sans division donne au nouveau mandat un fort crédit institutionnel dès le démarrage.
Lorenzo Tagliavanti a indiqué que l’objectif principal de ce nouveau mandat est d’«œuvrer pour un écosystème de développement capable d’augmenter la capacité productive de la région». L’accent sera mis sur la compétitivité, l’emploi local, et le soutien aux TPE/PME, en lien avec les politiques régionales.
Parmi les priorités évoquées figurent l’accompagnement des entreprises dans la transition numérique et environnementale, ainsi que le soutien au recrutement — des enjeux majeurs pour le tissu économique de Rome, comme dans d’autres grandes métropoles.
La réélection de Lorenzo Tagliavanti est saluée par le Président de la région du Latium, Francesco Rocca, comme un «signe positif» garantissant la continuité d’un dialogue jugé vertueux jusqu’à présent. La Chambre prévoit d’utiliser des fonds européens — notamment un programme de 240 millions d’euros — pour soutenir le développement du territoire.
Le contexte italien et européen impose de conjuguer soutien aux entreprises fragilisées, adaptation aux évolutions réglementaires, mais aussi ouverture à l’international. Lorenzo Tagliavanti invite à plus de «bonne bureaucratie» pour fluidifier les démarches des entreprises et leur donner les moyens d’innover et d’exporter.
Avec ce nouveau mandat, la Chambre de Commerce de Rome affirme sa volonté d’être un acteur central de l’attractivité économique de la capitale et de sa région : qu’il s’agisse de numérique, d’environnement, d’innovation ou d’internationalisation. Ce positionnement pourrait remodeler les dynamiques industrielles et commerciales autour de Rome, tout en accompagnant les politiques publiques régionales.





















