Jean-Luc Olive, GEFI: « Les principales difficultés rencontrées par les entreprises françaises tiennent à leur sous-capitalisation »

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Dire que l’actuelle crise financière internationale rend les banques frileuses est un doux euphémisme. Les établissements financiers ne peuvent plus – ou ne veulent plus – proposer de solutions adéquates à des projets pourtant valables. Quelques sociétés acceptent toutefois de prendre le relais.

 

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Fondé il y a six ans à Paris, GEFI Capital est un cabinet de consultants répartis à travers la France et ayant une quinzaine d’années d’expérience dans des établissements financiers français ou internationaux. Sa mission ? Faire ce que ne font pas les banques. Concrètement, GEFI Capital exerce trois métiers. Le premier, qui représente environ 80 % de son volume d’affaires, est le financement locatif de l’outil industriel mobilier. Ce financement locatif se fait dans plusieurs secteurs : industrie du travail des métaux (sous-traitance), aéronautique, BTP/manutention, transports, agroalimentaire/packaging et économie verte. Le deuxième métier de GEFI Capital (15 % de son volume d’affaires) est le financement du besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises. Enfin, son troisième métier est tout nouveau : le renforcement des fonds propres des entreprises (5 % de son volume d’affaires), plus particulièrement des PME-PMI. « Les principales difficultés rencontrées par les entreprises françaises tiennent à leur sous-capitalisation, affirme Jean-Luc Olive, président de GEFI Capital. Et les banquiers se demandent, en partie à juste titre, pourquoi ils prendraient plus de risques que les chefs d’entreprise ».

 

Pour remédier à ce genre d’impasse, GEFI Capital propose cinq produits. Le leasing sous toutes ses formes. Il peut s’agir de leasing simple ou de leasing structuré qui s’adapte parfaitement aux besoins du client. L’operating lease. Ce produit a trois avantages : il est hors budget d’investissement et hors bilan et il est déconsolidant, c’est-à-dire qu’il ne peut pas être consolidé dans le bilan de la maison-mère. Cela permet d’améliorer la rentabilité d’une entreprise – surtout si elle est cotée –, son compte d’exploitation et son retour sur investissement. De tels avantages ne sont acces-sibles qu’après approbation de commissaires aux comptes qui véri-fient le respect des diverses normes comptables : européennes (IFRS), américaines (US Gaap), britanniques (UK Gaap), japonaises (Japan Gaap)… En troisième produit, des fonds spécialisés sur le haut de bilan : ce produit aide aussi au renforcement des fonds propres. Ensuite, des fonds partenaires spécialisés sur le BFR et enfin des fonds spécialisés sur les affaires importantes (essentiellement étrangères) et/ou des fonds souverains.

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