L’abandon de l’Euro par la Grèce signifierait en premier lieu que le pays de pourrait honorer ses créances accumulées dans la devise européenne. Chaque pays devrait ainsi contribuer à ce remboursement. Pour les Français, ce la se traduirait par une obligation de rembourser 68 milliards d’euros, soit 1,035 euros par habitant, selon les calculs financiers d’Eric Dor, directeur des études économiques à l’Ieseg School of Management.
Ce total est le résultat additionnel de plusieurs dettes :
– la part du prêt accordé par la France à Athènes en 2010 (11,39 milliards d’euros),
– la part française des garanties apportées sur l’emprunt attribué par le FESF (Fonds Européen de stabilité financière) en 2012, soit 31,02 milliards d’euros.
– l’exposition de la France à des créances détenues par la Banque Centrale européenne et l’Eurosystème, soit 26,08 milliards d’euros.
Il faut donc éventuellement s’attendre à une augmentation fiscale des Français étalée dans le temps.
La dette publique française qui dépasse déjà les 2 000 milliards d’euros s’en retrouvera forcément augmentée. En conséquence, « il y a un risque que le niveau moyen des taux d’intérêt augmente dans la zone euro », souligne Eric Dor.
Les doutes existent également quant à une dévaluation de l’euro en cas de sortie de l’Europe de la Grèce.
commerce international, CCI News.com.