En association avec le Centennial College et le World Trade Center de Toronto, la Chambre de commerce de Toronto a mis en place pour l’année 2000-2001 une formation aux pratiques du commerce international. Objectif : pousser des petites et moyennes entreprises à devenir des acteurs compétitifs internationaux, en leur apportant des éléments pratiques. « Rejoignez les milliers de Canadiens qui ont déjà bénéficié du savoir faire de cette formation et qui font maintenant des affaires commerciales internationales » encourage ainsi le programme. Proposée sous la forme de plusieurs modules, cette formation est dispensée par des professionnels qui viennent partager leur savoir et leur expérience. Après une série en début d’année sur l’entrepreneuriat, sur le marketing international, les systèmes financiers et les aspects légaux du commerce international, ce sera le tour, en avril, d’un cycle sur le marché international de la distribution, suivi, en mai, d’un autre sur le management du commerce international.
Une ville qui monte
Tout un programme qui apportera peut-être quelques éléments positifs supplémentaires au développement économique de cette métropole de l’Ontario, pourtant déjà en forte expansion. Petite ville passive dans les années soixante, Toronto fait en effet désormais partie, avec ses cinq millions d’habitants, des cinq plus grandes cités canadiennes avec Winnipeg, Vancouver, Calgary et Montréal. Et ceci grâce, entre autres, au développement et le marketing des nouvelles technologies de l’information. La région de Toronto rassemble ainsi 3 000 entreprises qui travaillent dans ce domaine avec 155 000 employés, IBM, Bell Canada ou Hewlett-Packard faisant partie des grosses multinationales engagées sur le terrain. En tout, ce sont 38 milliards de dollars qui sont générés par ce secteur. L’industrie pharmaceutique, l’industrie automobile et l’industrie agroalimentaire forment les autres pans économiques très dynamiques de la zone, la région de Toronto étant devenue le second centre le plus important d’Amérique du Nord dans le secteur automobile derrière Detroit. D’après les responsables de la Chambre de commerce, le xxie siècle semble s’annoncer très bon pour la GTA, « Greater Toronto Area ». On les croit volontiers.