En marge des contestations à la réforme des retraites passées sous l’égide d’Elisabeth Borne et d’Olivier Dussopt, les commerçants des centres-villes sont victimes depuis l’adoption de la réforme par le 49.3 d’un pic de violence aiguë empli de dégradations de vitrines voire de pillages de magasins.
CCI France, par la voix de son Président Alain Di Crescenzo, s’alarme de la situation. Les commerces des grandes villes avaient déjà connu pareilles scènes à l’époque des gilets jaunes et revivent actuellement ce cauchemar de voir, impuissants, leur magasin mis à sac. CCI France de déplorer une situation inacceptable pour les commerçants.
«Alors que des tensions et des heurts apparaissent dans plusieurs villes de France, les troubles et les blocages impactent l’activité des commerçants alors même que leur situation reste fragilisée dans un contexte économique délicat» insiste le Président de Chambre.
Les commerces souffrent des crises successives depuis les gilets jaunes
CCI France rappelle aussi que le commerce de proximité c’est 3.5 millions d’emplois à travers plus de 630 000 entreprises «Si faire grève est un droit, la dégradation des commerces est en revanche inacceptable et répréhensible. Les stigmates et les traces des violentes manifestations à Paris, et plus généralement dans nos centres-villes ces derniers jours, doivent nous alerter» déclare la CCI.
Et de conclure : «Le réseau des CCI demande la liberté de commercer et de circuler. Les commerces de proximité sont indispensables pour assurer les besoins essentiels de la population, mais aussi pour maintenir le lien social et la vie dans nos territoires. Le secteur est confronté à de profondes mutations. Ce n’est pas le moment de le pénaliser, il faut au contraire l’accompagner.» La CCI espère ainsi un rapide retour de l’ordre au seins des villes afin de permettre à chacun de travailler sereinement, sans blocage et surtout sans destructions. Les jours et semaines à venir n’augurent rien de bon…