L’autodidacte, Marc Amaro, a démarré sa carrière dans le secteur de l’immobilier en 1980 au sein de l’agence Lamy à Bordeaux. Avec Yves Blanchard, il a cofondé Cedif Conseil – Ymo Development en 1995.
Commerce International : Quels sont les métiers de Cedif Conseil ?
Marc Amaro : « Notre activité principale consiste à proposer des solutions d’investissement immobilier et patrimonial avec un support de défiscalisation en s’assurant que la combinaison présente toutes les garanties possibles particulières à telle ou telle problématique. Cela signifie, entre autres, que la valeur du bien doit être conforme au marché et, qu’à l’arrivée, la qualité des travaux doit correspondre aux engagements initiaux. Le but est en quelque sorte de construire un puzzle solide comme un château-fort. »
Quels sont vos champs d’action et qui sont vos clients ?
M. A. : « Ils sont quatre : la loi Scellier dans le neuf ou le réhabilité, la loi sur les monuments historiques, la loi Malraux ainsi que les résidences meublées para-hôtelières. Nous n’opérons qu’en France métropolitaine. Nos agences sont basées à Paris, Bordeaux, Nantes, Tours, Toulouse et Montpellier. Nos clients sont des investisseurs, issus de catégories socioprofessionnelles supérieures que l’on peut répartir en quatre catégories : les professions libérales (secteurs médical et paramédical notamment), les chefs d’entreprise, les cadres supérieurs et les sportifs de haut niveau (footballeurs principalement). Notre ambition consistant à être présent dans la durée, nous trouvons une véritable récompense du travail bien fait lorsqu’il y a récurrence de l’investisseur. »
Avez-vous ressenti les effets de la crise dans votre secteur ?
M. A. : « Cette crise a frappé le secteur de manière brutale. La baisse sensible de notre chiffre d’affaires en 2008 s’est confirmée en 2009 avec une baisse du volume d’affaires. En 2008, la crise a concerné le dernier trimestre et s’est caractérisée surtout par le recul ou l’attentisme des investisseurs. Puis, les quatre premiers mois de 2009 ont été une traversée du désert : c’était la première fois qu’il ne se passait rien en quinze ans d’existence pour Cedif. Il y avait alors une vraie crise de confiance dans le système et pas mal de vendeurs préféraient attendre plutôt que de vendre à la casse. Au mois de juin, le marché est reparti très fort et le mois de juillet 2009 a été notre plus gros mois de juillet depuis la création de la société. À partir du mois de septembre, les volumes d’affaires sont redevenus normaux avec des investisseurs qui restent prudents. »
L’année 2010 verra-t-elle le marché redémarrer ou faudra-t-il encore attendre ?
M. A. : « 2010 sera une année charnière, notamment pour la défiscalisation, avec un environnement bancaire favorable. En 2009, la loi Scellier sur la défiscalisation immobilière a été amendée et sera beaucoup moins intéressante en termes de baisse de la fiscalité à partir du 1er janvier 2011, date à laquelle l’avantage fiscal diminuera de – 25 % à – 15 %. 2010 devrait donc être une bonne année. Il faudra habituer et éduquer les investisseurs à un autre mode de défiscalisation. Dans l’immobilier ancien (loi Malraux et monuments historiques), il faudra aussi profiter en 2010 de certaines opérations qui bénéficient encore du régime de 2008 et qui échappent à tous types de plafonnement. »
Dans cette conjoncture difficile, comment Cedif Conseil marque-t-elle sa différence avec ses concurrents ?
M. A. : « Nous avons toujours basé notre crédibilité sur le respect des engagements pris en amont. Depuis quinze ans, nous avons cherché à offrir un véritable “back office”, qui est indispensable dans ce métier, et à organiser notre entreprise selon une forme non pas pyramidale, mais horizontale, afin de répondre à toutes les problématiques : juridique, fiscale, copropriété, services techniques, suivi des travaux, gestion locative… »
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