Plus de 5 000 ingénieurs formés dans une multitude de disciplines. Depuis 1962, l’ENIM (École nationale d’ingénieurs de Metz) nourrit la créativité des entreprises françaises et étrangères grâce à une offre de formation en constante évolution, tant sur le fond que la forme. « Avec notre expérience, nous savons mieux que quiconque à quel point il est nécessaire de s’adapter en permanence aux contextes et évolutions, afin de faire de nos élèves ingénieurs des forces vives pleinement efficaces pour les entreprises. Il faut refuser toute attitude dogmatique sur ce plan », estime Pierre Padilla, directeur de l’école. Un état d’esprit qui fait aujourd’hui de l’ENIM l’école française la plus en relation avec l’industrie.
L’ENIM offre une formation complète aux sciences de l’ingénieur avec la possibilité de se spécialiser dans une multitude de domaines. « Nous sommes un établissement résolument multidisciplinaire. Toutes les sciences fondamentales sont abordées, ce qui nous donne une expérience et une connaissance approfondies de notre rôle de formateur », détaille le directeur. Parmi ces domaines, on peut notamment citer le génie mécanique, aéronautique, automobile, électrique, ou encore l’industrie du transport. À cela s’ajoutent les enseignements dispensés en terme de management, d’encadrement et de gestion de projets, de langues… « L’idée est de faire en sorte que nos ingénieurs soient munis des meilleurs atouts pour relever au mieux les défis de l’industrie moderne », souligne Pierre Padilla.
Une des particularités de l’ENIM est qu’à l’issue des cinq années de formation, les étudiants totalisent déjà un an et demi d’expérience professionnelle. Ils disposent ainsi d’une approche pratique et d’une connaissance concrète du métier bien plus marquées que dans d’autres écoles d’ingénieurs, ce qui séduit particulièrement les entreprises. Le directeur de l’établissement précise que « plus de la moitié des élèves sont embauchés avant même la fin de leurs études ». L’ENIM délivre notamment le titre de Bachelor, reconnu dans tous les pays étrangers. Les élèves ingénieurs font donc preuve de mobilité et sont en mesure de s’orienter facilement vers une multitude de pays et secteurs d’activité.
L’école se distingue par des relations internationales très riches. Elle fait partie du réseau Carthagène, un ensemble tripartite d’établissements académiques, institutionnels et industriels dans les domaines de l’ingénierie mécanique, de la productique et de l’ingénierie industrielle. Ce groupement intègre près de cent universités à travers le monde et a pour vocation une collaboration multilatérale entre ses membres afin d’améliorer la formation et de moderniser l’appareil productif des pays concernés. « De nombreux établissements de formation et entreprises étrangères travaillent ainsi à nos côtés, année après année, et permettent aux étudiants de profiter d’expériences enrichissantes au-delà de nos frontières », se réjouit Pierre Padilla.
Les élèves de l’ENIM sont amenés à faire un séjour à l’étranger d’au moins six mois, généralement sous forme de stages. « La durée moyenne de l’expatriation se situe plutôt autour d’un an », précise le directeur. Cette orientation internationale permet que tous les étudiants parlent au moins deux langues étrangères. Un autre aspect convaincant aux yeux des entreprises, compte tenu de l’internationalisation croissante des affaires.
La formation de l’établissement est accessible après le baccalauréat, mais aussi en cours de cursus, par le bénéfice de la validation des acquis de l’expérience professionnelle. Cette possibilité s’adresse à un public ayant un diplôme de l’enseignement supérieur de type BTS ou DUT et qui, fort de plusieurs années de pratique dans un domaine, démontre les compétences requises pour intégrer la formation sans avoir à la débuter par la première année. À cela s’ajoute l’offre de formation continue qui vise des diplômés de niveau bac + 3 minimum. Pierre Padilla explique qu’il s’agit souvent « de personnes titulaires d’une licence professionnelle ou d’un master et qui sont intéressées par une reconversion, une adaptation ou une professionnalisation dans un domaine précis. En ce qui concerne la manière dont les enseignements se déroulent, nous négocions avec l’étudiant et l’entreprise partenaire pour déterminer les meilleures conditions de fonctionnement. Cet état d’esprit est essentiel à nos yeux. Tout le monde doit pouvoir trouver son intérêt dans l’organisation de la formation ». Chaque parcours se décide donc en accord avec l’intéressé et l’entreprise impliquée.