Les dirigeants des grandes entreprises françaises cotées au CAC 40 ont vu leur rémunération bondir de 12% en 2018, et atteignent désormais une paye annuelle moyenne de 5.8 millions d’euros, soit un nouveau record depuis la crise de 2008. Cela faisait 16 ans que le record de 5.8 millions d’euros de rémunération n’avait pas été atteint.

Bernard Charlès à la tête de Dassault Systèmes trône en tête du classement avec une rémunération totale de 33.1 millions d’euros, soit une hausse de 34.6% selon Proxinvest (22.9 millions selon la société), grâce à une généreuse attribution d’actions de performance qui lui a été offerte. François-Henri Pinault, à la tête de Kering touche lui 5.81 millions d’euros ainsi qu’une convention d’assistance conclue avec sa holding Artémis estimée à 5.08 millions d’euros, pour un coût total de 17.3 millions d’euros (+75,7%).

Les patrons du CAC 40 touchent 240 fois le salaire moyen des français

Troisième du podium Carlos Ghosn ex-PDG de Renault et ex-Président de Nissan qui touche 14.3 millions d’euros (+12,1% en 2018), bien qu’il n’ait reçu aucune rémunération variable sur l’année 2018 suite au scandale dans lequel il est impliqué. Douglas Pferdehirt de TechnipFMC touche 11.7 millions d’euros (+10,7%), malgré des pertes nettes à 1.7 milliards d’euros mais également une baisse de 16% de son CA. Jean-Paul Agon à la tête de L’Oréal gagne 9.5 millions et voit sa rémunération baisser de -0.5%.

Ces chiffres bien que très encourageants pour attirer d’autres grands dirigeants en France risquent de faire grincer beaucoup de dents au sein de la population française en pleine célébration de l’an un des gilets jaunes.

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