Participation, intéressement, épargne retraite, CESU… Aujourd’hui, la rémunération des salariés et des dirigeants d’une entreprise est loin de se résumer à leur seul salaire. Les dispositifs d’épargne salariale sont devenus « un outil social de développement des politiques de ressources humaines des entreprises », explique Didier Trupin, directeur général de Natixis Interépargne (NIE) depuis juin dernier. « Cela permet la fidélisation des collaborateurs à un moment où le marché du travail se tend de plus en plus et la constitution d’une épargne plus longue éventuellement disponible pour la retraite, ainsi que l’offre de solutions de défiscalisation intéressantes pour les entreprises et les salariés », souligne-t-il. Leader dans l’Hexagone, Natixis Interépargne gère plus de 2,8 millions de comptes, soit 27,2 % de parts de marché. Détenu à parts égales (34,4 %) par le groupe Banque populaire et le groupe Caisse d’épargne, Natixis Interépargne offre des solutions couvrant l’épargne salariale (participation, intéressement, plan d’épargne entreprise et compte épargne temps), l’épargne retraite (avec le PERCO, l’article 83, l’article 39 et les indemnités de fin de carrière), l’actionnariat salarié et les titres de service (titre restaurant, chèque cadeau, CESU).
La fidélisation, « une vraie préoccupation »
Son portefeuille client, constitué depuis 1969, regroupe environ 33 000 entreprises : des grands groupes – Air France, Carrefour, EDF, General Electric mais aussi la SNCF ou l’Institut Pasteur – aux PME. Natixis Interépargne fonde son succès sur une gestion autonome, sans sous-traitance, de l’ensemble des opérations relatives à la tenue de compte. « Le commercial de Natixis Interépargne, polyvalent, entretient une relation globale avec son client, ajoute Didier Trupin. Une fois le besoin détecté et analysé, la proposition ou le montage ad hoc sont proposés au client. Le client n’a qu’un seul interlocuteur capable de faire appel à des domaines d’expertise variés ; le commercial se positionne ainsi comme assembleur et intégrateur de solutions. Nous sommes les seuls à pouvoir le faire avec un aussi grand spectre de produits et à aussi grande échelle. » Pour Didier Trupin, les enjeux futurs sont la fidélisation des collaborateurs à leur entreprise et l’épargne retraite, « une vraie préoccupation ». Il souligne également que si la majeure partie (68 %) des bénéficiaires de l’épargne salariale provient d’entreprises de plus de 500 salariés, les collaborateurs des entreprises de moins de 100 salariés ne sont que 5,5 % à bénéficier de ces dispositifs. « Or, ce segment de clientèle est désormais tout autant touché par les problématiques de fidélisation et de retraite », explique-t-il.