Selon ce nouvel indice frenchy de “l’économie positive”, l’Hexagone, son pays créateur, a encore de nombreux progrès à faire en la matière. Explications.
En septembre 2013, Jacques Attali remettait un rapport au Président de la République « Pour une économie positive » proposant un indice pour mesurer la positivité d’une économie. L’indice de positivité d’une économie ambitionne d’évaluer la capacité d’une économie à intégrer l’altruisme et la prise en compte des générations futures au cœur de la définition de ses priorités.
Pour la troisième année consécutive, le Positive Economy Forum publie les résultats de positivité des 34 nations de l’OCDE, classement dominé cette année encore par les pays de l’Europe du Nord, la Suisse et trois nations anglo-saxonnes (Canada – Nouvelle-Zélande et Australie). La France demeure à la 18èmeposition mais pour la première fois, se retrouve dans les 10 % des moins bons élèves sur deux critères d’évaluation : taux de reproduction des inégalités à l’école et qualité de la démocratie.
Et pour la première fois, l’indice de positivité a aussi été décliné aux villes et aux entreprises afin d’apporter une vision globale de ce qui fait la positivité d’un territoire et de l’ensemble des leviers d’actions existants pour mieux considérer l’intérêts des générations futures.
Les derniers du classement sont le Japon, qui souffre d’un problème démographique majeur, la Turquie, la Hongrie et la Grèce.
Le Positive Economy Forum se tiendra du 16 au 19 septembre 2015 au Havre.
commerce international, CCI News.com.