Chris Gaunt, directeur de la Chambre de Commerce britannique en Turquie, a déclaré que la relation entre la Turquie et le Royaume-Uni allait dans le sens de la construction d’un «environnement d’investissement plus fort […] la Turquie restera un marché prioritaire, à la fois pour le commerce, les biens et les services, mais aussi pour les investissements».
Suite à la révision de l’accord de libre-échange (ALE) existant entre la Turquie et le Royaume-Uni pour en faire un accord plus complet, la décision d’entamer des négociations de mise à jour a été prise le 18 juillet 2023. Le premier cycle des négociations de mise à jour de l’ALE entre les deux pays, qui est basé sur l’Union douanière établie il y a près de 30 ans et couvre principalement les biens industriels, devrait se tenir à Londres dans la semaine du 10 juin 2024.
La mise à jour et l’extension de l’accord de libre-échange à différents domaines permettront d’accroître et de diversifier le commerce bilatéral et contribueront à renforcer la coopération et les liens entre les deux pays. Les négociations d’actualisation visent à étendre l’ALE à des domaines tels que le commerce des biens et des services, les investissements, des concessions agricoles supplémentaires, ainsi que des dispositions globales.
L’objectif de l’ALE actualisé est d’établir une base juridique plus solide et plus complète pour les communautés d’affaires des deux pays et d’élargir le dialogue et la coopération bilatérale en cours. Le commerce bilatéral entre la Turquie et le Royaume-Uni atteint aujourd’hui environ 28 milliards de dollars.
Chris Gaunt a expliqué que «les relations commerciales entre la Turquie et le Royaume-Uni ont toujours été fortes et continueront à l’être, l’accord de libre-échange renégocié indique comment la Turquie et le Royaume-Uni souhaitent développer leurs échanges dans les années à venir. La base de la renégociation est d’introduire davantage de secteurs dans l’accord, ce qui augmentera évidemment le volume et la valeur des échanges».
Il a souligné que le secteur agricole gagnerait en importance avec l’accord de libre-échange actualisé, ajoutant : «Nous voulons introduire un engagement agricole plus complet avec la Turquie, car actuellement il est relativement limité. Je pense que le Royaume-Uni peut apporter un soutien important en termes d’agriculture, car la Turquie dispose de tous les ingrédients, de l’environnement et de sa situation en tant que producteur majeur de produits agricoles. Je pense donc que le Royaume-Uni peut aider la Turquie à atteindre cet objectif».