La COP28 qui s’est tenue du 30 novembre au 13 décembre, a été l’occasion pour les pays réunis à Dubaï de voter un accord historique sur la sortie des énergies fossiles pour aller vers une économie mondiale plus durable.

À l’issue de la COP28, le secrétaire général de la Chambre de Commerce Internationale (ICC), John W.H. Denton AO, a déclaré que «le succès de la COP28 ne doit pas être jugé à l’aune de la sémantique d’une seule phrase sur les combustibles fossiles».

«Du point de vue des entreprises, l’ensemble des accords conclus lors de la conférence envoie un signal important d’intention d’accroître le rythme et l’ampleur des efforts déployés dans l’ensemble de l’économie mondiale pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius. La COP28 a – selon toute mesure objective – réussi à apporter l’attention politique, la spécificité et l’urgence nécessaires à la tâche de mise en œuvre de l’Accord de Paris» a expliqué John W.H. Denton AO.

Et de continuer : «La décision révisée sur le bilan mondial fournit une feuille de route utile pour le changement de politique afin d’accélérer les efforts d’atténuation et d’adaptation, de transformer les systèmes énergétiques et d’accélérer le flux de financement climatique vers les économies en développement. Après des années de dérive apparente dans le processus climatique de l’ONU, la direction mondiale vers un avenir à zéro émission nette est maintenant beaucoup plus claire. Ce seul fait rassurera grandement les entreprises et les investisseurs».

Malgré certaines lacunes, le dirigeant de la Chambre de Commerce Internationale a tenu à soutenir cette signature. «Mais ce qui compte maintenant, c’est l’action et la responsabilité. L’épreuve décisive sera de voir si les gouvernements respectent leur nouvel engagement – très bien accueilli – de présenter des plans d’action nationaux sur le climat nettement améliorés lors de la COP29. Nous devons également assister à un changement radical de la coopération internationale afin de lever les obstacles omniprésents au déploiement de solutions climatiques et au financement par le secteur privé».

«La COP28 a fourni un plan d’action pour remettre le monde sur la voie de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Nous avons maintenant besoin que les gouvernements joignent le geste à la parole – et sans tarder» a-t-il conclu.