Après une 5ème étape précédemment à Marseille, Nantes a été choisie par la Chambre de Commerce française du Maroc (CFCIM) pour organiser les Journées Économiques France-Maroc qui se tiendront du 23 au 25 Janvier. La Chambre souhaite profiter de la situation de Nantes pour y placer cette édition sous le thème de «l’économie bleue et son système industriel».
La Conseil économique social et environnemental (CESE) a rappelé dans un communiqué toutes les forces du Maroc dans le domaine maritime et les opportunités économiques que le pays offre dans ce secteur. «Le domaine maritime du Maroc est un véritable avantage économique mais aussi géopolitique. Nous disposons de 3500 kilomètres de côtes» a tenu à rappeler Ahmed Reda Chami qui est à la tête de l’institution.
Le CESE a aussi insisté sur le développement de l’aquaculture comme de la pêche durable au sein du littoral marocain et son engagement pour soutenir les acteurs locaux et l’implantation des entreprises étrangères. De son côté Jean-Charles Damblin qui dirige lui la CFCIM souhaite que ces journées permettent aux acteurs économiques français et marocains de se rencontrer et d’oeuvrer de concert pour développer les économies des deux pays.
Le dirigeant de la Chambre a rappelé que 60 intervenants marocains se rendront aux Journées Économiques afin de promouvoir et d’accompagner les entreprises souhaitant implanter leur activité sur le sol marocain. Jean-Charles Damblin souhaite ainsi faciliter les échanges entre entreprises françaises et marocaines dans les mois et les années qui viennent. «Des avancés significatives sont possibles dans la biotechnologie, les énergies maritimes, le tourisme ainsi que le transport et il faut continuer à oeuvrer pour un plus grand développement de ces domaines».
C’est ainsi que des tables rondes, ateliers et témoignages seront apportés tout au long des Journées Économiques à Nantes permettant un dialogue sur des sujets très variés tout autour de l’économie bleue. La délégation marocaine prévoit de visiter les lieux emblématiques maritimes et compte bien observer toutes les forces dont la région nantaise dispose pour avancer sur des projets d’envergures.