La signature de l’accord commercial en novembre entre le Kenya et Mayotte a été largement soutenue par la Chambre de Commerce et d’Industrie kényane, un acteur clé dans la promotion des intérêts économiques nationaux. En facilitant ce partenariat stratégique, elle joue un rôle central dans l’élaboration de nouvelles opportunités pour les entreprises kényanes.

La Chambre de Commerce et d’Industrie kényane, principal organe représentant les intérêts des entrepreneurs du pays, a activement œuvré pour rapprocher les secteurs privés kényans et mahorais. En mobilisant ses réseaux et en identifiant des opportunités clés, elle a permis aux entreprises locales d’accéder à de nouveaux marchés et de diversifier leurs exportations, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’artisanat.

L’accord signé entre le Kenya et Mayotte vise à renforcer les flux commerciaux entre l’Afrique de l’Est et l’Océan Indien. Ces deux territoires, bien que géographiquement distants, partagent des complémentarités économiques. Mayotte, département français et porte d’entrée vers l’Europe, devient un hub stratégique pour les exportations kenyanes.

Parmi les domaines identifiés dans cet accord, l’agriculture et le commerce maritime figurent en tête. Le Kenya, grand exportateur de produits agricoles comme le thé et les fleurs, voit en Mayotte un marché en pleine croissance. De son côté, Mayotte ambitionne de renforcer ses infrastructures pour devenir une plaque tournante des échanges dans la région.

Les deux parties ont également mis l’accent sur le développement durable. Le Kenya, pionnier en matière d’énergies renouvelables en Afrique, propose un savoir-faire qui pourrait bénéficier à Mayotte. En retour, l’île entend partager son expertise dans la gestion des écosystèmes insulaires, un enjeu crucial face au changement climatique.

L’accord inclut des initiatives pour faciliter l’accès des PME aux marchés. En réduisant les barrières administratives et en encourageant les partenariats transfrontaliers, le Kenya et Mayotte espèrent stimuler l’innovation et la création d’emplois dans leurs économies respectives.