Jean Hugon, Président de la CCI du Lot a détaillé courant juillet lors de la première assemblée générale post-covid, la liste des mesures indispensables pour survivre en ces temps de crises sans communes mesures.
Rendez-vous d’importance majeure pour la CCI et l’entreprenariat dans la région, la Chambre consulaire s’est réunie à Cahors avec ses partenaires pour discuter des perspectives d’avenir et comment avoir une relance économique constructive à l’heure où les finances des Chambres et l’économie sont au plus mal.
La Chambre souhaite accompagner au mieux les commerçants, entreprises et artisans pour survivre à la crise. En lien avec la région Occitanie, la CCI du Lot est une interlocutrice de premier plan pour identifier les besoins des entreprises de la région. Plus de 1300 entreprises ont ainsi eu contact avec la Chambre pour discuter de leurs besoins et savoir comment réouvrir. «Certains lieux accueillant du public ont été fermés pendant le confinement et les entreprises ne savent pas forcément comment réadapter leur activité pour réouvrir» selon Jean Hugon.
D’elle même, la CCI du Lot a contacté 1500 entreprises et a participé à des réunions hebdomadaires pour discuter avec les acteurs économiques et répondre de la meilleure des façons à leurs questions et connaitre leurs attentes pour le futur. «La période de confinement a été très compliquée et les aides d’État ont tout juste permis de survivre dans certains cas. Mais trouver les ressources pour redémarrer n’est pas chose facile pour les entreprises», insiste le Président de Chambre.
La CCI doit aider chaque entreprise pour qu’elle puisse survivre
Le démarrage de la saison d’été a aussi été tronqué à cause du Covid, le tourisme n’a certes pas dit son dernier mot pour la deuxième partie de la saison, mais les chiffres seront bien en dessous des années précédentes. L’association Touristic Vallées Lot et Dordogne est ainsi soutenue par la CCI pour accompagner au mieux les différents acteurs.
La CCI veut pouvoir accompagner la reprise économique et faire jouer tous les leviers possibles pour aider les entreprises. Elle s’engage à développer l’offre de dispositifs de formation, notamment pour les personnes encore en chômage partiel. Elle soutient aussi l’apprentissage et poursuit son accompagnement dans les démarches administratives, de reprise, de formation continue ou de cession-vente d’activité.
«Nos chambres consulaires ont été malmenées par l’Etat qui a divisé par deux nos dotations. Mais, durant cette crise les CCI ont montré leur pertinence et leur intérêt. On est fier des actions menées. On espère que l’Etat nous épaulera. Car, la CCI du Lot compte 8 000 ressortissants», rappelle Jean Hugon.