Intertrust Luxembourg s’appuie sur son réseau international

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S’appuyant à la fois sur les réseaux d’un groupe international et sur ceux qu’elle a développés au sein de la Place, Intertrust Luxembourg s’est hissée parmi les acteurs de tout premier plan de la fiducie au Grand-Duché.

« Le Luxembourg, dont l’économie reposait jusqu’à présent surtout sur le secteur tertiaire financier, multiplie les efforts pour attirer les compétences dans des activités de pointe, notamment en matière de recherche & développement », se félicite Éric Magrini, administrateur délégué d’Intertrust Luxembourg. En témoignent ainsi la loi récente sur la propriété industrielle qui permet aux entreprises de bénéficier d’une exonération à 80 % de tous les revenus issus de l’exploitation de brevets et marques déposés au Luxembourg ; ou encore la directive mère-fille qui assure des exonérations – sous certaines conditions – des dividendes perçus par les sociétés domiciliées au Grand-Duché.

 

Créé en 1952, Intertrust Group est depuis le début de l’année une filiale du Néerlandais Waterland Private Equity Investments. Présent dans vingt-trois juridictions, essentiellement dans les places financières les plus intéressantes pour l’activité de “trust” (la fiducie en français) – Amsterdam, Londres, Guernesey, Hong Kong… et Luxembourg –, ce groupe international emploie aujourd’hui quelque 1 000 personnes. Intertrust Luxembourg résulte, pour sa part, de plusieurs fusions-acquisitions (des filiales de BGL-BNP Paribas, Fortis et KPMG), qui lui assurent une présence dans les réseaux financiers les plus influents au Grand-Duché. Cette société emploie environ 180 salariés de vingt nationalités différentes ; elle intervient au Luxembourg, mais s’appuie également sur le réseau international du groupe. « Nos équipes parlent 10 langues et leur âge moyen est de 36 ans avec 6 années d’ancienneté, glisse Éric Magrini. Nous favorisons, par ailleurs, la formation continue que nous jugeons essentielle afin que nos collaborateurs puissent suivre les évolutions des secteurs dans lesquels ils interviennent. Cela est particulièrement vrai pour des métiers de plus en plus sophistiqués, comme peut l’être par exemple la gestion des fonds alternatifs. »

 

Car Intertrust Luxembourg couvre l’ensemble des métiers du trust : domiciliation au Luxembourg, ainsi que la gestion de sociétés (comptabilité, déclarations fiscales, mise à disposition de directeurs et de personnel, mais aussi de bureaux, consolidation IFRS et Lux-GAAP). Et intervient également dans la valorisation des fonds : gestion des registres des actionnaires, calcul des valeurs nettes d’inventaire (VNI). « Nous sommes un maillon d’une chaîne pour des investisseurs qui souhaitent s’implanter au Luxembourg, développe l’administrateur délégué d’Intertrust. Nous mettons en place la solution qui leur est la plus adaptée parmi les outils qui sont à notre disposition : Soparfi (société de participations financières), SPF (société de gestion de patrimoine familial), Sicar (société d’investissement en capital à risque), SIF (Specialised Investment Fund), etc. Certes, nous sommes les personnes qui allons, in fine, gérer ces sociétés au Luxembourg. Mais nous ne recoupons pas tous les métiers ; nous faisons participer nos partenaires – avocats, auditeurs, consultants légaux et fiscaux. »

 

Pour ce qui est de sa clientèle, Intertrust Luxembourg s’est constitué un panel varié. « Historiquement, notre société s’est développée dans le monde des PME familiales, confie Éric Magrini. Avec le temps, certaines d’entre elles sont devenues de grandes entreprises multinationales. Et aujourd’hui, notre portefeuille clients se compose pour un tiers d’une clientèle privée, familiale, de petites entreprises ; pour un autre tiers de grandes entreprises ; et pour un dernier tiers de sociétés régulées ou supervisées et de private equities. Quant aux secteurs, nous couvrons des entreprises de services et des sociétés industrielles, notamment dans la construction, le transport, l’alimentaire et la mode. Cette diversité de clients fait notre force et nous assure une activité régulière à l’abri des fluctuations conjoncturelles. »

 

Une stratégie confortée par la situation économique récente. « Certes, la crise qui a affecté le secteur financier nous a également touchés, mais dans une moindre mesure, explique l’administrateur délégué d’Intertrust. Depuis l’été 2009, notre activité s’est rétablie à un niveau semblable à celui des années précédentes. Nous espérons une bonne croissance en 2010, car nos clients sont plus optimistes sur la situation économique. Sans oublier que nous sommes en relation quotidienne avec de grands groupes industriels et commerciaux à caractère international, et que Waterland, notre actionnaire, veut exploiter cet aspect et affiche à notre égard une ambition de développement. »