Home Business: « La recherche d’hébergement temporaire de standing est en hausse »

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Pourquoi payer plus cher en allant à l’hôtel alors des résidences de tourisme haut de gamme offrent autant d’avantages (sinon plus) pour un prix sensiblement inférieur ? Tel est le credo de la société française Home Business, qui affiche des perspectives de développement à l’échelle européenne.

Il y a seulement trois ans, le marché français des résidences de tourisme commençait à vivre une crise durable. Le problème tenait principalement à la réduction des marges : la capacité d’augmentation du chiffre d’affaires des exploitants, lié à des taux d’occupations déjà très élevés et des saisons comme des prix non extensibles, s’avérait beaucoup plus faible que celle des charges locatives, directement liées à l’explosion du prix de l’immobilier. Cette crise induisait une concurrence toujours plus redoutable, notamment sur le cœur de l’offre, les établissements 2/3 étoiles en stations touristiques. Elle entraînait une guerre des prix entre les opérateurs dont les marges diminuaient toujours plus et les plongeaient dans une logique de cercle vicieux, dû à un modèle économique devenu mécaniquement obsolète. C’est en partant de l’anticipation de ce constat qu’a été fondée en 2003 la société Home Business. Premier acteur du marché français à ne proposer que des résidences de tourisme haut de gamme (4 étoiles), cette marque indépendante a depuis été imitée par les grands groupes préexistants. Concrètement, Home Business, avec l’aide d’ITC développement, société sœur du groupe, spécialisée dans le montage et l’aménagement de projet immobilier, s’attache à sélectionner des sites à fort potentiel, puis conçoit et construit, en partenariat avec de grands promoteurs tels que Vinci, Kaufmann & Braud, des immeubles composés d’appartements entièrement équipés et modulables, commercialisés à des acquéreurs français et étrangers et loué pendant neuf ans au minimum pour se destiner à l’accueil de clients qui n’en feront pas leur résidence principale afin de respecter le cadre législatif.

 

« La recherche d’hébergement temporaire de standing est en hausse à cause de la précarisation des situations professionnelles, de la plus forte mobilité des cadres au sein de l’Union européenne et de la baisse de l’offre du marché locatif, explique Patrick Boero, président d’Home Business. Malheureusement, la demande ne rencontrait qu’une offre hôtelière classique chère et inadaptée ou des résidences avec un niveau de confort sommaire, voire inexistant. C’est pourquoi nous avons créé Home Business. » Le concept Home Business repose sur trois atouts : confort, espace et services. Les résidences du groupe offrent des appartements de 35 m2 en moyenne conçus comme de véritables suites mais pour un prix à la nuitée inférieur de 20 à 30 % à l’offre hôtelière classique. Ces résidences visent principalement deux segments de marchés complémentaires : la clientèle d’affaires (déplacements professionnels, mutations, formations, etc.) et la clientèle touristique (familles, seniors, groupes, etc.) Alternative de qualité entre l’hôtel et le meublé, la résidence de tourisme selon Home Business offre un panel de services équivalent à ceux d’un hôtel haut de gamme : accueil 7j/7 et 24h/24, ménage quotidien, produits d’accueil, clé électronique, écran plat, connexion ADSL, lecteur DVD, Spa, service traiteur, personnel polyglotte…

 

Le client trouve également d’autres avantages que n’offrent pas les hôtels comme la possibilité de se restaurer en utilisant les « kitchen-bar », recevoir un invité ou organiser une réunion de travail dans l’espace salon. Situées en milieu urbain ou suburbain, les résidences Home Business sont aujourd’hui au nombre de quatre : Divonne-les-Bains (qui attire la clientèle de l’aéroport de Genève), Cannes Croisette, Toulouse (proche de l’aéroport de Blagnac), et Paris-Val-d’Europe (proche d’Eurodisney). Une vingtaine d’autres destinations sont en cours de finalisation et seront inaugurées dans les trois prochaines années, dès 2009 à Paris (près de la Bibliothèque François-Mitterrand), Cannes (à 50 m du Palais des Festivals), Sophia Antipolis (en complément d’un business resort), Marseille (sur la canebière), puis Palaiseau, Lyon, Nantes, Dijon, Nîmes, Bordeaux, Montpellier, Béziers, mais aussi dans de grandes métropoles européennes comme Barcelone, Bruxelles, Genève, Lausanne, Milan, Zurich… Encouragé par ce début de succès, le groupe est bien décidé à poursuivre sa stratégie de développement qualitatif en affirmant plus que jamais sa culture du « contre-pied anticipatif » qui, depuis sa création, lui a permis d’être présent, un peu avant tout le monde, sur des marchés naissants mais potentiellement porteurs avec une démarche et des concepts plutôt novateurs. C’est dans le droit fil de cette dynamique que le groupe Home Business a déjà initié une diversi-fication de son offre prochaine en créant les marques FIRST et RESORT by Home business.

 

Ces nouveaux concepts, résolument orientés vers un « toujours mieux » en matière de confort et de services à la carte, affirme clairement la volonté du groupe de donner tout son sens au slogan cher à la marque « le goût d’un confort unique ». « Dans un environnement de plus en plus fluctuant, une concurrence toujours plus vive, des envies et des besoins de la clientèle sans cesse en progression, il est impératif que le groupe soit en capacité de relever en permanence le défi de la compétitivité. Proposer un bon produit aujourd’hui ne suffit plus, il nous faut être capable de le présenter au bon prix, au bon moment, au bon segment et par le bon média, au risque d’être disqualifié de fait par les clients », explique Patrick Boero. Il semble bien que le groupe Home business, pour obtenir ce niveau d’excellence, ait choisi tout à la fois, de proposer des produits réellement innovants, de s’engager dans une politique de partenariat fort tant en commercialisation qu’en promotion, d’investir sans compter sur le potentiel offert par les « web technologies », enfin de s’inscrire activement dans une démarche responsable et citoyenne de gestion des ressources et de promotion des énergies nouvelles. « C’est à ce prix que nous pourrons prétendre, d’ici trois ans, figurer parmi les dix premiers opérateurs français du secteur en volume d’activités mais, par-dessus tout, avoir la fierté de nous hisser parmi les tout premiers reconnus par tous, pour la qualité de service et d’innovation », conclut Patrick Boero.