Avec ses 18,9 millions d’habitants et ses 853 communes, l’État du Minas Gerais (Mines générales) représente territorialement 7 % du Brésil. Plus vaste que la France, son économie serait comparable à celle d’un petit pays de l’Union européenne. Le Produit intérieur brut (PIB) du Minas Gerais représente, en effet, 9,6 % de celui du Brésil tout entier (PIB Brésil = 510 milliards de dollars), plaçant l’État comme troisième plus grande économie de pays. En outre, sa localisation privilégiée sur le territoire national lui octroie 78 % du marché consommateur brésilien.
Pôle trépidant pour les nouvelles entreprises industrielles, agricoles et de services, les infrastructures du Minas Gerais sont à l’image de son administration publique, qui se veut entreprenante, audacieuse et innovatrice. Son réseau ferroviaire relie directement quatre ports maritimes (Vitória, Sepetiba, Rio de Janeiro, Santos). En outre, ses routes sont en phase de modernisation. Le tiers de l’énergie électrique produite par le Brésil est issu du Minas Gerais, qui s’appuie également sur des systèmes de télécommunications modernes et investit la moitié de son budget dans la santé et l’éducation.
Divisé en dix régions, l’État du Minas Gerais concentre aujourd’hui un lot d’opportunités d’affaires dans les secteurs les plus prometteurs. Un dynamisme dû à la disponibilité des matières premières et à l’expérience positive des résultats déjà confirmés.
80 000 industries fédérées
Tout au long de son histoire, le Minas Gerais a démontré sa volonté de grandir et de se transformer afin de prôner une industrie préparée – tant sur l’administratif que sur les technologies –, à répondre aux défis de la globalisation. La Fédération des industries de l’État de Minas Gerais (FIEMG) assume cette responsabilité. 130 syndicats patronaux et 80 000 industries, comprenant tous les secteurs d’activité, sont réunis au sein de cette fédération. La FIEMG dispose de onze bureaux régionaux localisés stratégiquement dans tout l’État, décrivant ainsi toute une organisation de conseils thématiques et de chambres sectorielles.
À travers ses structures, la FIEMG développe des programmes, oriente les chefs d’entreprise et conduit des analyses macro-politiques et économiques, tout en identifiant des opportunités et des postures pour rendre l’industrie plus qualifiée et compétitive. Chaque année, 500 industriels sont, par son intermédiaire, bénéficiaires de projets de viabilité de crédit ou de capital ; dans le domaine de la fiscalité, 2 500 entreprises ont reçu des orientations et des conseils. La Fédération soutient aussi le monde du travail en appuyant 120 conventions collectives au nom des syndicats affiliés.
Sensibilisée au développement durable, elle contribue à l’orientation des industries vers les domaines de l’environnement et éduque pour une production moins polluante. Enfin, à travers son Centre international des affaires (CIN/MG), la FIEMG répond aux demandes de 500 petites et moyennes entreprises concernées par la promotion à l’exportation et la délivrance de certificats d’origine.
Un appui à l’export
Pour le commerce extérieur, la FIEMG recherche des opportunités commerciales afin d’introduire les produits du Minas Gerais à l’étranger et ainsi étendre ses exportations, former des partenariats et des joint-ventures. Le CIN/MG coordonne et appuie la participation des entreprises à des foires internationales, ainsi qu’à des séminaires d’affaires au Brésil et à l’étranger (une délégation de la FIEMG a rencontré la Chambre de commerce et d’industrie de Paris en septembre 2004). Des services d’appui à la recherche de marchés et aux exportations, cumulés à des cours thématiques de commerce extérieur, sont mis en place pour les entreprises brésiliennes.
La qualité des prestations aura sans doute permis à l’institution brésilienne de recevoir le titre d’Eurocentre et d’être ainsi habilité à développer des projets d’affaires coopératives avec l’Union européenne. Au sein du Brésil, la FIEMG participe également au réseau de Centres internationaux implanté par la Confédération internationale de l’industrie (CIN) et est engagée dans le Système pour la promotion des investissements et le transfert des technologies pour les entreprises (SIPRI), outil de l’Internet développé par le ministère des Relations extérieures.