« En termes de notoriété spontanée, Flunch est la première enseigne de restauration en libre-service en France, confie Éric Norel, directeur de la franchise Flunch. Et en matière de rentabilité, nous sommes sur le podium. » Avec 220 restaurants dans l’Hexagone, dont 67 en franchises ou en location-gérance, une présence en Espagne et en Italie, mais aussi en Pologne et en Russie, Flunch sert quelque 60 millions de repas en Europe chaque année. En 2008, cette enseigne du groupe Agapes Restauration a dégagé un chiffre d’affaires de 480 millions d’euros. « Et nous résistons très bien dans un contexte de crise, précise Éric Norel. Notre formule unique de légumes à volonté et un plateau moyen à 9 euros nous y aident. »
Le système de la franchise a participé à ce succès ; lancé en 1999, il s’est concrétisé, depuis 2002, par l’ouverture de 12 magasins en moyenne chaque année. « Notre ambition est de développer globalement l’enseigne, explique Éric Norel. Nous le faisons sur des ressources propres – en succursale –, extérieures – en franchise –, mais aussi mixtes – en location-gérance. » À la différence du franchisé, propriétaire du fonds de commerce et qui assume un certain nombre d’investissements (seconds œuvres, partie mobilière, matériel d’équipement et décoration), le locataire-gérant est uniquement propriétaire de la société d’exploitation ; c’est donc le franchiseur qui assume ces investissements. « Nous considérons la location-gérance comme un tremplin vers la franchise, que nous privilégions, indique Éric Norel. Notre objectif est de doubler le parc de restaurants franchisés en 5 ans. » Les conditions d’accès à la franchise Flunch consistent en un droit d’entrée de 45 000 euros, une redevance marque de 4 % du chiffre d’affaires HT et une redevance publicité de 2 %.
« Le franchisé peut arriver avec ou sans site, détaille Éric Norel. Et son apport doit se situer entre 20 % et 30 % du montant de l’investissement, sur la base de 600 m2 à 1 450 euros/m2. Mais si son restaurant est correctement tenu, il est en mesure d’attendre un résultat net digne des plus performants. » Les candidats à la franchise sont « des hommes et des femmes qui ont un sens naturel du commerce et une aptitude certaine au management, sans provenance métier particulière ». Une formation de 16 semaines permet au futur franchisé de maîtriser le savoir-faire en matière de restauration et la gestion d’une enseigne. Le franchiseur assure également la conception du restaurant, une assistance à l’ouverture et un suivi opérationnel à travers douze rencontres durant la première année, et des sessions de formation ainsi qu’une convention annuelle par la suite. « Ce dispositif assure au franchisé d’être soutenu à l’intérieur du réseau, résume Éric Norel. Et tout notre système de relation commerciale repose sur sa formation continue. »