C’est ce lundi 19 février que l’Eurogroupe a trouvé le nouveau vice-président de la BCE. Outre la vice-présidence, quatre autres postes clés (sur six au total constituant le directoire) seront à pourvoir d’ici fin 2019, dont celui de Mario Draghi l’actuel président.
Après le désistement de Philip Lane ce lundi, l’espagnol Luis de Guindos le ministre de l’Economie espagnol était seul en lice pour remplacer le vice-président portugais Vítor Constâncio en poste depuis le 1er juin 2010. De Guindos a fait carrière chez Lehman Brothers et bénéficie d’un soutien appuyé de son confrère français Bruno Le Maire. Philip Lane économiste de formation était le favori des députés européens mais ces derniers n’ayant qu’une voix consultative, il a préféré jeté l’éponge au dernier moment.
En novembre 2019 se jouera le plus gros scrutin avec la succession de Mario Draghi
Le second poste à se libérer sera celui de la française Danièle Nouy qui officie en tant que directrice du Conseil de supervision unique. L’an prochain se libérera le poste de chef économiste de la BCE du belge Peter Praet en fin d’année. Ce poste pourrait d’ailleurs être le lot de consolation de Philippe Lane après son échec à convaincre les ministres des Finances. Benoît Coeuré qui est lui membre du directoire chargé des opérations de marché au sein de la BCE cédera son fauteuil l’année prochaine, ce dernier a supervisé le programme d’achats d’actifs de la Banque Centrale.
La place la plus convoitée à récupérer sera bien entendu la présidence de la BCE en novembre 2019 quand son président Mario Draghi laissera sa place après 8 ans de mandat au 4ème futur Président de l’institution. L’Allemagne aimerait d’ailleurs y placer Jens Weidmann actuellement à la tête de la Bundesbank en tant que nouveau chef de la BCE, affaire à suivre…