La Banque de France annonce que la croissance française a connu une progression de 0.3% de PIB au deuxième trimestre, soit une progression équivalente au premier trimestre.
L’activité industrielle devrait être stable en mai avec une croissance moins soutenue dans les services et une progression de moindre ampleur dans le secteur du bâtiment selon la Banque de France; l’Insee plus optimiste prévoit de son côté une croissance de 0.4% au second trimestre pour l’économie française.
Selon la Banque de France, la production industrielle a connu une accélération en avril notamment grâce au secteur de l’aéronautique, la chimie et les équipements électriques, les dirigeants prévoient, eux, un ralentissement pour mai. Les activités de services continuent de progresser et ouvrent toujours plus les recrutements pour faire face à la demande, notamment dans la publicité, le conseil ou encore l’ingénierie. Le secteur du bâtiment qui connait aussi une progression globale voit un ralentissement pour le mois de mai.
Le mois de mai est souvent dévastateur pour l’activité économique
Le mois de mai est souvent considéré par les entreprises comme un mois de ralentissement économique à cause des jours fériés et des ponts. Pour le mois de mai 2018 qui concentre 4 jours fériés dont 2 situés sur la même semaine (8 et 10 mai), seuls les acteurs du tourisme ont pu bénéficier de ces jours de vacances pris par les français, mais la bonne opération ne devrait pas non plus être si exceptionnelle au vu de la météo de ces jours-là. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France voit dans les congés de mai le probable ralentissement de l’activité économique, nuançant en déclarant que «les carnets de commandes restent bien orientés et ne signalent pas de changement de tendances».
Sur l’ensemble de l’année, la Banque de France prévoit une progression de 1.9% qui resterait ainsi quasi-similaire à celle de l’année 2017 (+2%) et qui se répercuterait sur l’année en cours. Le gouvernement prévoit lui 2% de croissance pour 2018, tandis que le FMI se montre plus optimiste avec 2.1% de prévisions, ou l’OCDE avec 2.2%.