Nous y voilà, c’est le jour J, ou plutôt le jour #1, post-confinement ! Une rentrée inhabituelle sur laquelle compte le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, pour qu’un maximum de français reprennent le chemin du travail afin d’amorcer collectivement la reprise, et ainsi résister au mieux à la crise économique.
Si les analystes prévoient désormais une perte de 8% de PIB pour la France liée au Coronavirus, Bercy souhaite que les français se retroussent les manches pour résister au mieux à la crise économique que traverse le pays, d’autant plus que certains secteurs comme l’hôtellerie-restauration vont devoir rester fermer au moins jusqu’au 2 juin.
«Mon message est très simple : il faut que nous nous retroussions les manches tous ensemble. Le retour à l’activité est indispensable pour la nation française. Nous devons retourner au travail, nous devons reprendre notre activité et nous devons le faire tous ensemble» a insisté Bruno Le Maire.
«Il est nécessaire de reproduire des richesses et sortir la tête de l’eau»
«Il faut que ce retour à l’activité se fasse dans les meilleures conditions possibles le 11 mai, je souhaite transmettre un message d’optimisme et de volontarisme aux entrepreneurs et aux salariés : « Nous allons préparer ça bien et nous allons réussir cela ensemble »», a-t-il martelé. «Il est par ailleurs normal que l’entrepreneur fournisse le masque au travail quand il est nécessaire».
«Je travaille aussi à la coordination européenne, parce que rien ne serait pire que d’avoir la France qui prend certaines dispositions pour son plan de relance et l’Allemagne qui ne prendrait pas des dispositions similaires. il faut que la relance soit elle aussi massive et que notamment l’Union européenne réponde présent et vienne soutenir les plans de relance nationaux» déclare le ministre de l’Economie qui ne prévoit pas de présenter un plan de relance économique avant la rentrée.
Bruno Le Maire souhaite aussi encadrer les investissements étrangers, notamment dans le secteur des Biotechnologies, il veut que le seuil de déclenchement du contrôle des investisseurs non-européens prenant des parts dans une grande entreprise passe de 25% à 10% de parts acquises. La crainte pour Bercy est de voir le scénario grecque se reproduire avec l’acquisition par la Chine du port du Pirée après avoir renfloué les caisses Grecs au plus fort de la crise de l’Euro.