Devenu un acteur incontournable pour les entreprises françaises souhaitant s’implanter à l’international, le continent africain a de nombreux atouts pour de nombreuses opportunités, que ce soit dans des industries textiles, pharmaceutique ou encore pour l’agriculture.

Si l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya et la Côte d’Ivoire font rêver avec plus de 7% de croissance annuelle, le reste du continent n’est pas en reste et «les vraies opportunités pour les entrepreneurs se trouvent aujourd’hui en Afrique» s’extasie le fondateur de Emerging Valley, Samir Abdelkrim auteur de l’ouvrage « Startup Lions au coeur de l’African Tech ».

Mais comme le rappelle Samir Abdelkrim, l’Afrique c’est 54 pays avec des réalités économiques et géopolitiques bien différentes, et pour se lancer sur le marché africain, il est indispensable de se poser les bonnes questions et de s’adresser aux bons acteurs. Si certains états ont de meilleurs ressources pour le développement de l’agriculture, d’autres profitent de leur essor économique lié aux nouvelles technologies ou de leur capacité dans la production textile.

Si chacun a sa propre méthode pour savoir quel marché est le plus à même d’être ciblé en fonction des besoins de l’entreprise, il y a ceux qui s’appuient sur les analyses de Bpifrance, des CCI françaises comme africaines pour répondre de la meilleure façon à leur demande. Tous les acteurs sont unanimes sur la nécessité d’effectuer préalablement des visites des différents pays ciblés avant de lancer un quelconque nouveau projet sur le sol africain.

L’investissement en Afrique requiert une bonne connaissance des différents territoires visés

Des missions d’explorations sont d’ailleurs souvent organisées par les CCI ou par Bpifrance pour répondre aux besoins des entrepreneurs. Il existe même un club d’entrepreneurs français du nom d’Africalink qui fait le lien entre investisseurs français et les différents pays.

Il est également indispensable d’adapter son offre commerciale en fonction du besoin des consommateurs. Si certains pays ont une forte demande pour de l’importation, notamment dans l’agroalimentaire, d’autres préfèrent mettre en avant leur main d’oeuvre qualifiée et plus attractive, pour attirer les entrepreneurs français.

Il est aussi souvent utile de créer un partenariat avec une entreprise locale plutôt que de créer une nouvelle structure gérée depuis la France, certains pays comme l’Algérie limite à 49% le nombres de parts pouvant être détenu par des investisseurs étrangers. CCI France International permet notamment aux différents acteurs du marché d’identifier distributeurs, importateurs et fournisseurs pour connaitre les contact clés des différents pays.