Avec Clément Sabatier et Catherine Dupuy Burin des Roziers, avocats associés.
Commerce International : Quel est votre cœur de métier ?
Clément Sabatier : Nous sommes un cabinet généraliste en droit des affaires. Nous offrons donc à nos clients l’ensemble des services auxquels une entreprise peut avoir recours, notamment en droit social, propriété intellectuelle, concurrence et distribution… Les fusions acquisitions et les contrats commerciaux représentent la majeure partie de notre activité.
Qui sont vos clients ?
Clément Sabatier : Notre clientèle se compose essentiellement d’entreprises. Il s’agit de grands groupes ou de PME, français ou étrangers, et plus particulièrement d’acteurs industriels ou du secteur des services. Cela va du transport aérien à la chimie fine en passant par la grande distribution et les énergies renouvelables. Le cabinet a d’ailleurs développé une compétence de premier plan dans cette matière. Il s’agit d’une activité ultra spécialisée, et peu d’avocats en France peuvent se targuer d’avoir l’expertise de notre associée Catherine Dupuy, qui a une expérience de 20 ans dans ce domaine.
Quelles sont les spécificités du secteur des énergies renouvelables en droit des affaires ?
Catherine Dupuy Burin des Roziers : Il s’agit d’un domaine en plein essor, au croisement de compétences diverses – immobilière, industrielle, et environnementale – appliquées aux montages de ce type de projets. Cela requiert une compréhension des aspects techniques et industriels, dans lesquels BCTG intervient depuis très longtemps. Certains projets dont nous avons été et sommes conseil représentent des investissements lourds financièrement et techniquement. Notre équipe, composée de six avocats, a à cœur de bien comprendre chaque projet, et nous intervenons sur l’ensemble de ses phases, du début du développement, des partenariats à la mise en exploitation, en passant par l’ensemble des contrats de fourniture, réalisation, construction, et financement. Ce secteur s’est considérablement développé depuis une dizaine d’années sous l’effet d’une obligation légale d’achat à un tarif règlementaire de l’énergie produite et de la prise en compte des enjeux liés au développement durable.
Quelle est votre présence à l’international ?
Clément Sabatier : Notre cabinet est totalement français et indépendant, mais la moitié de nos clients sont étrangers, ce dont nous sommes très fiers. Nous les assistons dans leurs opérations en France tout comme nous assistons nos clients français à l’étranger. Le cabinet réalise de nombreuses opérations cross border pour lesquelles nous nous appuyons sur ceux qu’on appelle dans le métier nos best friends, c’est à dire un réseau de cabinets d’avocats qui correspond à notre structure, avec qui nous avons l’habitude de travailler, et dont nous connaissons l’efficacité et la solidité. Nous avons donc des clients à peu près partout, mais il y a des zones que nous privilégions. Il s’agit notamment du Japon, avec lequel nous avons des relations très anciennes. Nous avons une connaissance approfondie de la culture et des méthodes japonaises, très différentes des nôtres. Ces derniers temps, nous avons par ailleurs décidé d’axer notre développement vers les pays émergents, et notamment le Brésil, puisqu’un de nos associés est portugais et a de nombreuses relations avec ce pays. Nous nous efforçons également de renforcer notre activité en Afrique francophone, une région du monde dont le potentiel de croissance est beaucoup plus important que celui des pays développés.
Quels sont vos perspectives de développement à moyen terme ?
Nous avons quotidiennement face à nous des superstructures françaises, américaines, anglo-saxonnes qui comptent des centaines d’avocats, mais nous avons délibérément fait le choix de ne pas dépasser un seuil critique de cinquante avocats, au-delà duquel nous passerions plus de temps à faire de la gestion qu’à nous occuper des dossiers de nos clients.
Quels sont les points forts du cabinet ?
L’un des éléments qui nous caractérise est la proximité que nous développons avec nos clients. Nous nous efforçons d’avoir une connaissance aussi fine et pointue que possible de leur métier. Nous entretenons avec eux des relations très personnelles : ils connaissent l’associé en charge de leur dossier et les collaborateurs qui travaillent avec celui-ci. Notre structure est donc suffisamment importante pour nous permettre d’intervenir sur tous types de dossiers, mais reste à taille humaine. Tous les avocats du cabinet ont une activité de contentieux. Il est en effet important à nos yeux que chacun connaisse l’ensemble de ce qui constitue la profession : on conseille nécessairement mieux lorsque l’on plaide !
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