Véritable « architecte de la fortune », AAM Banque Privée aide ses clients à bâtir leur avenir sur de solides fondations. Conseil en placement, gestion de portefeuille, mais aussi planification fiscale et financière, l’établissement puise dans sa longue expérience en matière de gestion de fortune pour offrir un service de qualité. Ses clients sont majoritairement de riches particuliers suisses ou venant d’Allemagne, de France ou de Belgique, des clients institutionnels, et des caisses de pension. Fondée en 1917 en tant qu’unité de gestion de fortune de ATAG Fiduciaire Générale SA – aujourd’hui Ernst & Young –, AAM Banque Privée est devenue en 1990 une unité indépendante sous la raison sociale ATAG Gestion de Fortune SA. En raison de directives d’indépendance de plus en plus strictes, elle a été reprise en 2000 par la Banque cantonale de Bâle-Campagne, notée AAA. Enfin, en 2007, a été effectuée la transformation de négociant suisse en valeurs mobilières en AAM Banque Privée SA. AAM n’échappe à la crise financière. En 2008, la banque a enregistré un recul de 40 % de son bénéfice. Son revenu net a atteint 32 millions de francs suisses (21 millions d’euros), soit 17 % de moins qu’en 2007. Dans cet environnement, AAM privilégie les placements de haute qualité grâce à une analyse qualitative et quantitative.
« Dans le domaine des actions, nous favorisons les entreprises présentant un degré élevé d’autofinancement ainsi qu’un cash-flow (marge brute d’autofinancement d’une entreprise, ndlr) relativement stable », explique Ralph Sauser, PDG de la Banque Privée. Concernant les obligations et les produits structurés, « ces derniers mois nous ont appris qu’une excellente solvabilité de l’émetteur est essentielle. » Les stratégies de placement corrigées du risque permettent à AAM de répondre aux besoins individuels de ses clients et d’opérer à tout moment des adaptations. Grâce à des stratégies de couverture tactiques et stratégiques, la Banque Privée tente de limiter le risque baissier. Enfin, la garantie de remboursement d’honoraires prévoit un remboursement des frais en cas d’insuffisance de la qualité des prestations. AAM Banque Privée est exposée au risque de contrepartie sur le marché interbancaire suisse, sur lequel les banques se prêtent entre elles. Cependant, AAM y figure avant tout comme créancière, et non comme débitrice. Au fil des ans, AAM a su tisser avec ses clients une relation de confiance, rassurante en période baissière. La taille humaine de la société permet de réagir rapidement aux développements sur les marchés financiers. Mesure, loyauté et bon sens permettent d’offrir un conseil transparent et indépendant. AAM peaufine sa réorientation stratégique en restructurant le réseau d’acquisition suisse et international. Des accords de coopération ont été signés avec des banques régionales en Allemagne et en France. Une équipe spéciale axée sur l’Europe de l’Est a également été mise sur pied.
« Des contacts avec des entrepreneurs et de plus grands investisseurs nous permettent de faire connaître nos prestations de family office à cette clientèle et de développer et mettre en œuvre des solutions structurelles optimisées et personnalisées », explique Ralph Sauser. Dans la lutte européenne contre les paradis fiscaux, des accords bilatéraux permettent la levée du secret bancaire. Le 12 juin dernier, la France et la Suisse ont signé un avenant à leur convention fiscale. « Le débat sur le secret bancaire en Suisse ne touche notre institut que marginalement, affirme le PDG. De par notre origine historique (société fiduciaire ATAG Ernst & Young), des solutions fiscales optimisées faisaient depuis toujours partie de notre processus de placement. » Après une année 2008 qualifiée d’annus horribilis, AAM est plus confiante en l’avenir, mais demeure réaliste sur l’évolution des prochains mois. « Le pire a été surmonté », estime Ralph Sauser, PDG d’AAM Banque Privée. « Grâce à l’intervention des principales banques centrales, la situation s’est sensiblement apaisée ces derniers mois. Sur la base des principaux indicateurs avancés conjoncturels, nous n’escomptons toutefois pas de rapide rétablissement durable de la conjoncture. Les marchés des actions, que la détention élevée de liquidités de nombreux investisseurs pourrait favoriser, restent pour le moment vulnérables. »